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Où l'on est sensé en apprendre plus sur les patates et les systèmes quantiques.
La vérité se situe au milieu de tout, gros.
Haïku lorrain

Pouss-mouss aux extraits de buffle
05/06/2006 22:22:58
Wu-Ji n'existait pas. Je la croyais abandonnée, encore ces fameux yeux bédouins si "clichay", absolument oubliée dans un coin de sol carrelé pas vraiment entretenu. De la terre peinte au pigment lui-même démoralisé. Deux pupilles noires ouvertes sur les nuages moussouneux.
Alors pour tuer les cultures à petit feu, elle joue avec une roulette de lit démonté, un morceau du carrelage triste et puis bah rien d'autre. Le bout de buisson a déjà servi tout hier, faut innover, quoi.
Parfois, luxe, une branche ou un pneu prend une forme vaguement humanoïde, alors c'est gloire dans les chaumières, noël dans la joie. La soudaine personnification s'agite dans de petits mouvements sautillants.

Deux-pattes-et-demi se promène, va cueillir des fruits, se met à table, dort, va travailler aux champs pliée en deux, se fait rouler dessus par une charrette, saute sur un feu d'artifice (à ce moment de l'histoire, Wu-Ji décide de renommer sa poupée), une-patte-trois-quarts s'en fout et continue à gambader parmi les bambous.

Quand le bout de truc n'est pas sage, Wu-Ji lui plante la pointe la plus aigüe du morceau de carrelage (cité plus haut) dans l'épaule, ce qui a pour effet de faire hurler Géradon à des milliers de kilomètres.
Mais bon, une enfant n'a pas conscience de ça, et puis n'a pas l'oreille assez fine.

[pas mort pour rien] dyslexics have more debs.
Réaction ...     

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Les faces en jachère du podium
06/06/2006 06:06:05
Il s'en est fallu de peu pour que ce post soit violent.

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Pyjama
26/06/2006 06:59:01
Quatre doigts. C'est le peu d'ustensiles que l'on m'accorde par pied pour fouler la prairie. L'impression humide de s'extraire d'un étang, à la pointure clownesque de mes plantes grenouillères.
Le hic, la cloche, c'est le poil sale autour de ma semelle gommée, telle la truffe sèche d'un clébard malade, qui me tamponne inapte d'entrée à l'embarquement sur le Belafonte.

Ma banlieue le Bois de Grève, scarifiée d'une départementale. A l'horizon, l'arbre isolé sur la butte, fluffy green, et son parc d'éoliennes magiques qui tournicotent dont deux sur douze parfaitement synchronisées. Je ne connais que ce monde aux bornes topographiques. Haies, bosquets, rivière et joncs.
C'est après le coup de chaud que le soir moustiqué me titille les moustaches. Un réseau de merles s'accapare les points hauts et débute un random tour par tour.

Immobile, juste museau convulsif, j'écoute la nuit tomber. Pas de faux mouvement, pas d'expression. L'insipide salade d'une biologie bien huilée.
Quand j'en aurais assez de sniffer la fraîcheur, je partirais zombie du côté de la balafre. Mes yeux blanchis par les lunes électriques reflèteront un instant l'infini flegmatique d'un caractère amorphe.
Je finirais sans doute pendu au miroir intérieur d'une Celica bouton d'or, vestige touffu d'une boule douce calorifère. Le porte-poil grisonnant d'un aplausible bonheur, oscillant ça et là au rythme du voyage restant, balancier nostalgique d'un temps que l'on a caressé.

[pas mort pour rien] tendres monobises à vous trois (1-2-5) pour m'avoir nourri des références nécessaires à celà.

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Les dents de la chance
01/07/2006 07:42:11

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[pas mort pour rien] si t'as d'un instrument beusoin, fait confiance aux schneck de chez Thomann.


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Retour à l'actualité
Le compositeur de ce blog insiste lourdement sur le caractère gratuit, libre et volatile de ses partitions.
Toutes histoires de droits d'auteur et de propriété intellectuelle seront sagement reconduites à la porte.



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