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Où l'on est sensé en apprendre plus sur les patates et les systèmes quantiques.
La vérité se situe au milieu de tout, gros.
Haïku lorrain

Soleil sur le rideau
31/12/2023 23:00:00
Salut, c'est le PatrikRoy du futur.
Voyageur profane, tu débarques ici sur la dernière archive connue – enfin, sauvegardée – de Chips & Cosmophysique.
Ce site date d'une vie, quand le petit monde des blogs francophones démarrait et que je découvrais, effaré mais ardent, la vicieuse notion de popularité. Celle qui vous lève du lit pour savoir si on vous a lu. Quand la plume n'écrit plus pour soi mais pour le lectorat.
Si la portée de la mienne fut toute relative, elle m'a permis la rencontre de personnages inoubliables, et des déplacements sur un territoire que le petit nancéien de 2002 n'aurait, sans ce medium, jamais pu espérer.

Lecteur, je choisis ici de ne rien censurer, et je souhaite que ton intransigeance saura mesurer la valeur de mots dont la portée a sans doute disparue.
Merci à ceux que j'ai croisé, que je retrouve parfois, et que je n'oublie pas.

[pas mort pour rien] Esprit, je vous remercie de m'avoir si bien reçu. -- J.H.
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Aucun retour accepté, même avec l'emballage
08/12/2006 11:16:38
Partir pour quoi, partir pour qui, pour que soi se gratte l'existence. De même que l'écrit mieux se vide quand on souffre, la grâce mêlée des ondes et chimié ne s'avale que lorsque l'ombre grande.
La misère n'a temps, ne peux, n'imagine pas l'arpent, et comme il serait vache que toi si peux, si temps, n'aille pas trouver sandales.

Je suis un voyageur en instance de départ depuis cinq et soixante-dix. Animé d'inconnues passagères, je me trompais : Je ne suis ni une ville, ni un comptoir, mais une locomotive qui attend son feu.
Qui clenchera l'aiguillage de l'affolée balade ? C'est d'une motrice jante au sabot que je regarde transhumer les ruminants - mâchant sans chlorophylle de vieilles idées grangeuses, la tête fiêvrée de calculs encycliques.

[pas mort pour rien] à bien y réfléchir, peut-être.
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Lion
11/09/2006 20:16:38


Il y a quelques heures, un vaisseau cargo inconnu s'est amarré à la station spatiale internationale. Au sol, sur terre, les gens regardaient les jeux olympiques, et l'évènement est passé complètement inaperçu. L'osef complet. Les cinq astronautes soviétiques alors de permanence ne sont pas vraiment méfiés, le design si familier. Tout est allé très vite ; Du visuel au contact, quarante-et-une minute. Apparemment, le pilote savait ce qu'il faisait. Silence radio depuis la Terre (400 m haie).
On nous dit jamais rien ! - Commandant Bubka, fâché
Il restait pas mal d'expériences complexes à terminer, alors les gars n'avaient pas tout l'après-midi. Au bout d'un quart d'heure non-américain, et après avoir vérifié l'atmosphère des auto-invités, le responsable de la mission décrétait qu'ils n'avaient pas que ça à foutre. Leurs gaz échangés dans un fin pshiii, les deux bouches rivetées se sont ouvert le sas. Rien. En pentagramme autour de l'orifice aphone, les visages des Héros ont échangés des regards malaisés dans tous les sens. Oh non les gars, pas cette réplique ridicule.
Ya quelqu'un ? - Premier lieutenant Alexeiev, candide
En réponse, le léger ronron de l'appareil continuait son monologue. Au fond du couloir visible, la décoration habituelle simulait parfaitement le Soyuz étalon : pas beaucoup d'espace, des tuyaux partout, des câbles parfois, des poignées, du papier alu jaune ça et là. Efficace, rangé, adélétère. Un doute s'installait. Une tranquillité de miroir happait peu à peu la pression d'équipage. Ce fut Vinokourov qui le premier cédait, sans retenue des autres qui emboîtèrent son vol. Un à un s'emplânait dans l'habitacle sec, mût d'un bruissement coton et des poignées chopées.

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One Day = Six Pix | It's a shaded, shaded world
01/09/2006 06:55:23

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Parce que je n'ai plus de Fraps IRL, ce bridge bâtard, l'escale oubliée de mon (lointain) futur frangin de Saki, autant Gimper sévère mon temps déporté sur la machine. A savoir l'équivalent électrique d'un trépas pour l'instant impossible à coucher sur tft.

1 - Boire des coups avec les copains, ça manque, on se voit pas assez longtemps, on fait style on a une vie, ou les planètes ne s'alignent pas correctement pour concrétiser. Avec un espace tordu pareil, c'te brodel à viser.
2 - Parce qu'on peut jamais vraiment compter sur sa bagnole, s'arrêter à deux mètres de la deadline, c'est ma spécialité. Syndrome des projets pas finis. Le Stormtrooper est au pit stop jusqu'à ce que, me tapant la gueule sur la pomme, par hasard ma position nez-oeil corresponde au shortcut Quicktime Pro.
3 - "Alix, me dites pas que vous avez ramené PatrikRoy pour l'épisode ?" - "Baheuh il a pas grand chose à foutre au boulot, prof. Faut bien qu'il s'occupe. Alors il fait des drops de Visa sur ce qui lui passe à portée. Typique du quakeux malade en rade de frag."
4 - Ça, c'est mon billiet pour Sigur Ros à l'Olympia. Wai ça date maintenant, mais depuis je me balade dans les bureaux avec ma tronche niaiseuse d'outre-tombe béate. Un peu à la Tom Cruise aussi.
5 - Des péons, une mine, du bois. Rien à faire, je m'emmerde toujours autant dans mon armure solo de palouf tête à claques. Vivement que le père Géradon huile sa souris flambante et qu'on détrône le gars Frouny de son échelle à crinoline. L'espoir, c'est un batracien avec meteofrance.fr en startup FireFox dans son bocal WiFi.
6 - Non, ce n'était pas mieux avant. Le body en Jersey bleu, dépassé. Un tour de soleil de plus, aussi dérisoire qu'une souris dans une usine Leerdamer. Faut penser Jedi, putain. Vers l'avenir. Là-bas. Non là, derrière. Non mais après le truc... euh là, juste le... mais NAN là ! Regarde ! Au bout du... oh et puis merde.

[pas mort pour rien] rebelote, mais sans le pistobouleur.

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La poutre
01/09/2006 06:55:23
Une armée de pigeons, étourneaux et tourterelles prend place sur la chaume. Le côté concave du toit enfonce la pression, et ces gradins emplumés semi-caquètent d'une impatience kératinée, aléatoire, mais discrète. Malgré tout, un entier pan conscient est bouffé de présence, l'image rémanente aussi rivetée que cinquante cous de flamands roses bondissant du générique de Dynastie.
Ok, d'abord, je n'ai pas la solution. Mais imaginez-vous, les piafs, sur les hauteurs de Panama, au Calzada Large. Trois-mille trois-cent pieds au chaud, léché en pente douce par les parfums Caraibes et Pacifique, bénis par le parc national, et bouffe à foison "en piqué" sur les chariots du canal. Un hypermarché et ses caddies rangés en file indienne (je mime).

Les bestioles s'agitent un peu, les canards se jettent des regards en coin, quelques battements d'ailes gênés me renvoient en avril.
Je suppute l'attention de l'assemblée.

Le confort actuel consiste à courir après les écureuils (ou les suivre à la nage), et laisser mes doigts s'emmêler sur une réplique monochrome de pachyderme nippon. Attendez les gros, laissez-moi prendre la voix du Gris, enfin du Blanc, et gueuler à la face des incrédules "Jeee neee joueeeraaais... pluuuus" (et clac, le manche du joystick frappe le sol). J'ai de nouveau sombré. Autant avaler quinze mètre de câble FireWire pour essayer de se purger, ça ne ferait qu'émuler un iTénia affamé.
Entre les lancés de pneus, la course au métal et les ouvre-boite surdimensionnés, adieu la sauvegarde des avant-bras. Et puis ça ne coûte plus que "Neuf euros nonante-neuf", alors pourquoi ne pas aussi tenter de casser la gueule à des grunts belges...

En un mouvement de panique général, un ventilateur naturel passe de zéro à deux-mille tours par minute en quelques centièmes de seconde (naturel parce qu'il défèque avant départ pour s'alléger, et ça, Philips et Calor peuvent s'accrocher pour tenir le régime). Mes cheveux maintenant à taille de croisière rayonnent dans le sillage.
A vue de nez, ce discours autocentré est aussi passionnant qu'un congrès de trois jours sur la différenciation Biotite - Mica Noir.
Autant balancer une liste de [pas mort pour rien], ça résumera bien mieux la situation.
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Les dents de la chance
01/07/2006 07:42:11

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[pas mort pour rien] si t'as d'un instrument beusoin, fait confiance aux schneck de chez Thomann.


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Pyjama
26/06/2006 06:59:01
Quatre doigts. C'est le peu d'ustensiles que l'on m'accorde par pied pour fouler la prairie. L'impression humide de s'extraire d'un étang, à la pointure clownesque de mes plantes grenouillères.
Le hic, la cloche, c'est le poil sale autour de ma semelle gommée, telle la truffe sèche d'un clébard malade, qui me tamponne inapte d'entrée à l'embarquement sur le Belafonte.

Ma banlieue le Bois de Grève, scarifiée d'une départementale. A l'horizon, l'arbre isolé sur la butte, fluffy green, et son parc d'éoliennes magiques qui tournicotent dont deux sur douze parfaitement synchronisées. Je ne connais que ce monde aux bornes topographiques. Haies, bosquets, rivière et joncs.
C'est après le coup de chaud que le soir moustiqué me titille les moustaches. Un réseau de merles s'accapare les points hauts et débute un random tour par tour.

Immobile, juste museau convulsif, j'écoute la nuit tomber. Pas de faux mouvement, pas d'expression. L'insipide salade d'une biologie bien huilée.
Quand j'en aurais assez de sniffer la fraîcheur, je partirais zombie du côté de la balafre. Mes yeux blanchis par les lunes électriques reflèteront un instant l'infini flegmatique d'un caractère amorphe.
Je finirais sans doute pendu au miroir intérieur d'une Celica bouton d'or, vestige touffu d'une boule douce calorifère. Le porte-poil grisonnant d'un aplausible bonheur, oscillant ça et là au rythme du voyage restant, balancier nostalgique d'un temps que l'on a caressé.

[pas mort pour rien] tendres monobises à vous trois (1-2-5) pour m'avoir nourri des références nécessaires à celà.

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Les faces en jachère du podium
06/06/2006 06:06:05
Il s'en est fallu de peu pour que ce post soit violent.

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Pouss-mouss aux extraits de buffle
05/06/2006 22:22:58
Wu-Ji n'existait pas. Je la croyais abandonnée, encore ces fameux yeux bédouins si "clichay", absolument oubliée dans un coin de sol carrelé pas vraiment entretenu. De la terre peinte au pigment lui-même démoralisé. Deux pupilles noires ouvertes sur les nuages moussouneux.
Alors pour tuer les cultures à petit feu, elle joue avec une roulette de lit démonté, un morceau du carrelage triste et puis bah rien d'autre. Le bout de buisson a déjà servi tout hier, faut innover, quoi.
Parfois, luxe, une branche ou un pneu prend une forme vaguement humanoïde, alors c'est gloire dans les chaumières, noël dans la joie. La soudaine personnification s'agite dans de petits mouvements sautillants.

Deux-pattes-et-demi se promène, va cueillir des fruits, se met à table, dort, va travailler aux champs pliée en deux, se fait rouler dessus par une charrette, saute sur un feu d'artifice (à ce moment de l'histoire, Wu-Ji décide de renommer sa poupée), une-patte-trois-quarts s'en fout et continue à gambader parmi les bambous.

Quand le bout de truc n'est pas sage, Wu-Ji lui plante la pointe la plus aigüe du morceau de carrelage (cité plus haut) dans l'épaule, ce qui a pour effet de faire hurler Géradon à des milliers de kilomètres.
Mais bon, une enfant n'a pas conscience de ça, et puis n'a pas l'oreille assez fine.

[pas mort pour rien] dyslexics have more debs.
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Citadel colour
17/05/2006 02:00:52
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Son indiscrétion était monnaie courante et sa curiosité malhabile....
...par le trou de la serrure maintes fois s'était-elle grillée.


[pas mort pour rien] le frangin à Trem_r raye tout ce que j'ai pu croire apprécier, ce Crépuscule est maître.

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Le compositeur de ce blog insiste lourdement sur le caractère gratuit, libre et volatile de ses partitions.
Toutes histoires de droits d'auteur et de propriété intellectuelle seront sagement reconduites à la porte.



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