Ce soir, dépendaison de crémaillère de mon binome des forêts, à savoir "le Dwarf". Il s'en va dans les pyrénées, car c'est aujourd'hui là qu'il sent qu'il va pouvoir faire une vie intéressante, après avoir successivement juré la même chose sur Mulhouse et Paris. Le voilà donc parti à l'affut des falaises et des ours, avec son chômdu plus élevé que mon salaire :P
Que dire sur lui, sinon qu'on traine ensemble depuis le lycée, en première, et que je garde d'avec lui les meilleurs souvenir de nos vacances et week-ends "club des cinq", mais à deux, donc. Ce plaisir de d'être persuadé d'avoir toujours 10 ans, à explorer les anciens forts militaires de la région, avec frontales et grappins à l'appuis, à faire vivre "la onzième heure", la FM pirate de l'internat jamais découverte ni censurée par les kapo-surveillants, à se shooter au soft-ball, puis paint-ball dans les couloirs, à vénérer l'arrivée des premières neiges, à être les premiers à sortir la planche quel que soit le moment, à tout un tas de délires d'enfants convaincus que tout est source de gamineries, et que grandir ça rend con, définitivement.
Alors voilà pourra-t-on encore trouver des terrains de jeu à 800 km de distance, va-t-on tenir encore longtemps. La soirée penchera sans doute parfois vers la nostalgie crétine. Va-t-on pousser le vice jusqu'à ressortir les vidéos en soupirant ? Pitié non. En tout cas, qu'est-ce qu'on va se mettre.