Il y a quelques heures, un vaisseau cargo inconnu s'est amarré à la station spatiale internationale. Au sol, sur terre, les gens regardaient les jeux olympiques, et l'évènement est passé complètement inaperçu. L'osef complet. Les cinq astronautes soviétiques alors de permanence ne sont pas vraiment méfiés, le design si familier. Tout est allé très vite ; Du visuel au contact, quarante-et-une minute. Apparemment, le pilote savait ce qu'il faisait. Silence radio depuis la Terre (400 m haie).
On nous dit jamais rien ! - Commandant Bubka, fâchéIl restait pas mal d'expériences complexes à terminer, alors les gars n'avaient pas tout l'après-midi. Au bout d'un quart d'heure non-américain, et après avoir vérifié l'atmosphère des auto-invités, le responsable de la mission décrétait qu'ils n'avaient pas que ça à foutre. Leurs gaz échangés dans un fin pshiii, les deux bouches rivetées se sont ouvert le sas. Rien. En pentagramme autour de l'orifice aphone, les visages des Héros ont échangés des regards malaisés dans tous les sens. Oh non les gars, pas cette réplique ridicule.
Ya quelqu'un ? - Premier lieutenant Alexeiev, candideEn réponse, le léger ronron de l'appareil continuait son monologue. Au fond du couloir visible, la décoration habituelle simulait parfaitement le Soyuz étalon : pas beaucoup d'espace, des tuyaux partout, des câbles parfois, des poignées, du papier alu jaune ça et là. Efficace, rangé, adélétère. Un doute s'installait. Une tranquillité de miroir happait peu à peu la pression d'équipage. Ce fut Vinokourov qui le premier cédait, sans retenue des autres qui emboîtèrent son vol. Un à un s'emplânait dans l'habitacle sec, mût d'un bruissement coton et des poignées chopées.