Il y a plus d'une semaine ou deux, l'ex-chanteuse de l'ex-groupe Niagara (qui était invitée dans je-ne-sais-plus-quelle émission rattrapée au détour d'un zap) faisais une intéressante remarque dont je me rappelle encore. Le genre de réflexion qu'on se fait vaguement dans sa tête sans jamais vraiment la préciser, mais qui une fois entendue de la bouche de quelqu'un d'autre (qui lui au moins s'est foulé pour essayer de le communiquer) vous fait percuter le "eh mais c'est EXACTEMENT ce que je pensais moi". Non pas que la fille en question (Google me souffle que c'est Muriel Moreno, comme quoi moi aussi je peut faire des efforts surhumains de communication) soit quelqu'un dont j'ai suivi la carrière avec passion, mais je dois dire que comme dans tous ces cas-là j'ai soudain eu plus d'estime pour cette compositrice de variété à priori commune.
Je me permet d'interrompre ce post qui promet d'être excellent, pour vous signaler que si vous trouvez mes phrases trop longues, vous faites "afficher la source", "enregistrer", vous éditez le machin et vous foutez des points et des <br> partout. Je vais pas changer ma façon d'écrire pour vos petits yeux, somme toute très mignons mais qu'importe.
Ce que Muriel donc m'a sussuré avec force, et je suis persuadé que c'est à moi qu'elle s'adressait en particulier, était une phrase du style "...moui de toute façon je considère que l'humanité est un echec, et qu'il n'y a que l'Art qui mérite d'exister..."
Eh mais c'est EXACTEMENT ce que je pensais moi, enfin pas tout à fait, car j'ajouterai ce soir une brique en compost personnel, qui dirait "...moui de toute façon on est généralement plus créatif lorsqu'on souffre et que l'on revendique. Celui ou celle qui vit dans un confort mental semblerait plus facilement apte à n'exprimer qu'une version bridée de ses tripes artistiques. Tandis qu'un individu insatisfait déclencherait plus de force à vouloir montrer aux autres ses volontés, la recherche utopique et ambigue de s'en sortir..."
Bien voilà qui me pointe au moins une réalité que j'entr-apercevait par la serrure de la paresse. Il faut que ça change autour de moi. Si ça continue, faudra qu'ça cesse, je vais bousculer tout ce bordel. Le compte-à-rebours peut commencer.
Sans animosité aucune bien sur.