J'ai dis tiens ton fantôme par la main. Toi comme beaucoup jamais tu ne seras ce que tu rêves et vois clair dans le jeu. Comme nombreux de ces spectres, combattants en sommeil que les particules à bascule n'ont pas encore fouetté, j'attend la grande marée. Une de celles qui vous lape en une lèche un parapet du trente-cinq, et qu'aussitôt génère une écume cascadée. Comme autant de semences riches et extraordinaires, les pierres brillent d'une grasse fertile. Comme davantage mes yeux brulent d'un tout révélé. Sentir pressé en une note vibrée, en une image irradiée, le juste si proche. Comme ceux-ci pleurer l'injustice de n'entendre que le froissement du laisser-passer, et pourtant, il tourne ! Que fait la centrale ? Celle qui infusera à l'instant thé l'optimale résonnance. Ne plus parler. Etre là. Offrir ses globes au monde et capter sa lumière. Comme un essaim de mouches tractent sur l'océan le châlutier de mon âme, et qui gravitent alentour(*). Unes à unes font plouf et ne remontent jamais. Trop timide, trop typé, trop lourd... trop loin aussi. Si je suis déjà mort, c'est la faute à mon super-héros qui me doit une vie.
(*) pour tout service après-vente "compréhension mitigée", se présenter aux heures d'ouverture du bureau de recrutement du Général Spinoza, responsable du champ lexical insectoïde de la drosophile au gros frelon.
[pas mort pour rien] Walter Salles : retranscrire la fiction et le message de Diarios de motocicleta