L'hiver. La voiture ne roule pas bien. Les congères fondues qui longent la nationale éclaboussent nos flancs en une perpétuelle plainte liquide. Les feuilles mortes viennent se coller contre le pare-brise. Le rétroviseur ne renvoie plus rien, les ceintures s'emmêlent, les sièges bougent dans tous les sens. Je rentre de Liège, Belgique.
Bon, arrêtons tout de suite le MiniDisc, les VRP n'arrivent pas à me rafraîchir. Le wagon est une fournaise, le bic surmouillé glisse à saute-moutons entre mes doigts, et je regarde d'un oeil ovin ruisselant le trio de suédoises qui partagent mon compartiment. Le sommet de leur pile de fringues humides d'une suée tropicale ne cesse de prendre de l'altitude. Le tissu synthétique cède peu à peu la place au tissu organique gorgé de carotène surexcité. En prévention d'une lyophilisation corporelle abusive par assèchement des glandes salivaires, je décide de détourner le regard vers la fenêtre. Dehors, les magnifiques Ardennes Luxembourgeoises me renvoient leur verdure glacée, et j'envie démesurément les groupes de pipèdes presque ou complètement à poil dans les torrents qui bordent alternativement la voie ferrée.
Suffit, faisons un point sur l'expédition. En gros, pour délimiter la zone de joie, je vais me caler sur les relais de l'empereur des télécoms locales, Proximus (Caïus). Dès le changement d'affichage LCD à la frontière, le roulaisage est général. Dek et moi sommes d'accord sur ce point : Liège, ça pwnz grave, le charme est complet. Filez-moi un boulot sur place, un kot, un Paki de quartier, et j'immigre dans un claquement de coquille de mewl.
J'ai encore dans les dents le gout de ce week-end trop paisible, hosted by la jet-set des bloggah Belges, soit (dans l'ordre d'apparition à l'écran) Geradon, Cramoisi (also featuring Anne-laure), et Chickensuicide. Du côté froggy, en plus du Dek, retrouvailles de Joshua et Maia. On déplorera l'absence du chaton, mais merde quoi, 211 € gnmgnmgn.
Vu le bénéfice net en remontée de moral, il est urgent que je m'applique une thérapie régulière de passage chez cette sympatique bande de malades. Ça ne me coute pas plus qu'un trip à la capitale, tout en étant bien plus relaxant, largement plus useful. Reste à savoir ce que je peux leur apporter de plus que des poils de bouc plein la moquette.
Eh les Liégeois, je vous aime.

La dyslexie me ronge de l'intérieur, comme le ferait le scu gastrique d'une vlilaine bête. Elle m'aurait trouvé au hasadr de sa chase, choppé vivnat dans ese griffes démeseurrés, envoloppé d'un hâle soeyux prédigstif. Même pas la peine que je me débatte, je suis pnedu par les peisd, un peu comme un Skywlaker firogrifié dans l'antre de la b^tet blanche là, celle quiressemble à un bichon maltais des neiges. Elle suce, elle liquéfie, mais qu'imporet.
C'est de pire en pire, ça c'est pas nouvaeu, mais il est marrant de ovir à quel point je n'y peut rien. D'aucuns diront que c'est la manifestaiton d'une grave névrose insoluble, d'autrse le résulatat d'un esxèc de vitesse au claveri. Oauis ouais, ej reviens quinze fois sur les mots, mais la vraie question est : est-ce que je perds vraiment plus de tmeps ? J'ai toujours l'impression de taper de plus en plus vite, sans aller jsuqu'à des extrèems de cinglés de la touche, qui je dois dire me fascinent à vue.
Alors voilà l'expemlpe typique de post qui me fatigue avant même de l'avior fini. Déjà le sujet est chiant, mais en plus ça parle pour ne rien dire, ya des fauets partout, l'auteur n'a même pas prit le temps de se corriger, moi ça me fout en l'air. En l'espace d'une demi-seconde, j'ai envié Bunny et son dragon.

This is Cold Apple Juice Fresh & Freezing Delicious Apple Juice Licks Glass Mossy Bead Breeze Around Ice Melts Slowly Fucking Hot Apple Juice

Après son triomphe à Paris et Liège :

PATRIKROY
SUMMER TOUR
23-27 AOUT 2003 - TOULOUSE

Avec toute sa troupe de clowns en feu et de cracheurs d'ours,
sous le chapiteau d'AstreeGraphies
(réservation aux points de vente complètement inhabituels, genre www.ticketnet.fr)

Sponsorisé par Vico et Teisseire menthe

cf.