It's a bit strong
01/04/2003 08:36:59
Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur.
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Jeu de scène
01/04/2003 22:51:32
Non mais comment voulez-vous que je... NAN mais COMMENT voulez-vous QUE JE PUISSE... NAN MAIS VRAIMENT QU'EST-CE QUI POURRAIT ME MOTIVER POUR... ... Bah laissez tomber public ingrat.
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And the winner is...
02/04/2003 06:57:48
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On ne peut pas dire que le temps se couvre
04/04/2003 08:31:08
I might be wrong I could have sworn I saw a light coming on
I used to think There is no future left at all I used to think
Open up, begin again Let's go down the waterfall Think about the good times Never look back What would I do? If I did not have you..
Open up and let me in Let's go down the waterfall Have ourselves a good time It's nothing at all Nothing at all
I might be wrong Radiohead
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On a aucunement le droit de prétendre que les nuages s'amoncellent
08/04/2003 13:25:23
Le lieutenant saisit l'interphone brutalement. - Capitaine, la planète se rapproche à une allure vertigineuse. On va entrer en collision. - Oui ben merci lieutenant, j'ai les yeux en face des trous. Et puis lâchez ce truc je suis à côté de vous là. Oui à gauche là. Coucou lieutenant !! Ah je me sens super épaulé. Bordel, Tchekov elle vient cette transmission ? - Capitaine je n'y peux rien, ils m'ont mis en attente. - Mais c'est l'hallu. Je suis pas chiant pourtant hein, je les appelle limite une fois tous les 47 épisodes, et bien sur paf, musique d'ascenceur au standard. Ils vous ont mis sur Tchaïkovski je suppose ? - Oui capitaine. Là ça enchaine sur Bach. - Rah les louuuuurds. Et qui paye les impots à Starfleet hein ? Je vous fais pas de dessin. Vous les payez vous Tchekov hein ? - Oui mon capitaine. - Eh ben voilà, on est encore trop cons j'vous dit. Vous les payez Spock ? Sp... eh vous voulez pas foutre la paix à ce machin, ya rien à voir là-dedans. On est en plein milieu de nulle part, à chercher des nouvelles formes de vie, des nouvelles civilisations, à se peler le fion là où aucun crétin n'a jamais mis les pieds, et avec une PUTAIN DE PLANETE qui veut jouer à la baballe avec nous. Soyez gentil sortez un peu votre face de ce joujou, histoire de vous rendre utile pour une... oooh pis me regardez pas avec votre gueule d'elfe raté flegmatique, ça me... quoi Tchekov ? QUOI ? - On a le contact, capitaine. - Spa trop tôt... Allo ! Ici Kirk ! Allo !? Lieutenant Uhura VOUS ME RACCROCHEZ L'INTERPHONE S'IL VOUS PLAIT OUI. Voilà. merci. ALLO ! - Sous-lieutenant PatrikRoy des urgences informatiques, je peux vous aider ? - L'informatique ? Mais qu'est-ce que gnmgmngmng j'ai demandé les urgences extra-stellaires ! J'ai un souci avec une planète, du genre ronde avec un diamètre qui augmente à vue d'oeil, vous voyez ce que je veux dire ? - Mmmh oui continuez... - Ça vous ennuyerait de me passer quelqu'un qui me lâcherai un tuyau là pour que j'évite de me la jouer mouche contre tapette avec mon vaisseau ? - Vous avez essayé de couper vos moteurs ? - ... - Non parce qu'attendez je vérifie vos mesures là... hop PC Anywhere... tac-tac... oui alors la planète se rapproche effectivement, mais sous l'action d'aucune force apparente. En revanche vous et votre appareil vous déplacez en exponentielle 0.22 - ... - Je vous suggère donc de réduire votre vitesse afin d'écarter tout risque de bourrage papier. Un petit scandisk-defrag là-dessus et hop c'est la fête. A bientôt M. Kirk, merci de votre appel. *clic* - SCOTTYYYYYYYY !!! - Yep Captain ? - Coupez-moi nos putains de réacteurs ! - Tout de suite, Captain. - Quand même. Ils sont forts chez Starfleet Informatique. - Je suis étonné... nous avons pourtant vérifé... c'est illogique... - Fermez-la, Spock.
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Bien dégagé sur les oreilles
09/04/2003 12:30:26
Bonjour, vous êtes bien sur mon blog, hélas je suis parti me faire digérer par le doute, laissez votre message après le "tchak" sonore du couperet de la guillotine Merci, à la revoyure
*TCHAK*
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It's just an ordinairy morning
13/04/2003 11:00:54
Chers Anthraxiens, Mettons ça à plat, histoire de pouvoir plier la carte une bonne fois pour toutes, quitte à la ressortir plus tard. Mais il nous faut une trace du moment, il est trop parfait pour faire le point dans une crête-clé de l'expérience. C'est, pour moi, la personne la plus machiavélique que je connaisse. Et pourtant putain j'en ai vu hein, des vedettes, des aspirants Confucius, des esquisses d'Hannibal (le Carthaginois), ou des Sun Tzu en attente de ticket à la boucherie. Ce dernier disait d'ailleurs (souvenez-vous) : "L'invincibilité réside dans la défense et nécessite une force ordinaire. Les pouvoirs de la victoire résident dans l'utilisation d’une force extraordinaire. En sachant vous défendre, vous ne vaincrez probablement pas mais vous ne serez jamais vaincu". Là, j'insiste pour faire le parallèle avec la skill "éponge blindée" du sujet, et dans le caractère inconscient des retours de force. La gueuze sait attraper le quad damage en reculant au hasard sans s'en rendre compte, au nez et à la barbe des concurrents. Elle n'aura jamais le dessus, mais vos troupes ne verront jamais les douves sans fond dissimulées autour des ridicules murailles. God Bless Our Ass, amis châtelains, nous avons quelque part la chance de cotoyer le seul iceberg au monde qui flotte à l'envers. Les reflets au soleil sont magnifiques, et l'envie de donner la fraternelle pichenette qui suffirait à la bascule salvatrice est naturellement tentante voire irrésistible. "Garde-toi, câlisse, de faire apitchon dans l'mauvais sens, car l'bois qu'tu pousses en bâs pourrait-bien te r'tomber sur la gueule", disait en plissant le nez le sage en chemise quadrillée. Méditez ces paroles derrière les meurtrières, car l'astre du jour a encore du boulot avant d'avoir fait fondre les couches superficielles. Rappelez vos brise-glaces, et contournez plutôt le joyau arctique, car l'obstacle est encore trop fort pour vous.
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Overclock
15/04/2003 13:30:43
Depuis le temps que je voulais l'ajouter, j'ai enfin eu le temps de lui faire un LinkPic décent (je n'ai reçu que des photos d'elle nue, ce qui est bien notez, mais pas top pour la cohérence de ma colonne Preferers), aussi je me demande d'accueillir chez moi à grands renforts de chips la demoiselle de Tu Déblogues. Que dire sinon que j'adore ce qu'elle écrit, sa façon de pas se prendre au sérieux, ses petites histoires de loose, bref ce côté Threepwood trop fnu qui me fait dire qu'elle mérite qu'on passe chez elle en s'essuyant les pieds à l'entrée. Et puis dernière chose irrésistible, son nick c'est Ram. Oui, comme dans TRON, mon flim le plus merveilleux sur les jeux vidéos, avec des vrais morceaux de grosse firme informatique totalitaire dedans, et un méchant supercalculateur à la voix bien pire que Dark Vador. Un joyaux de l'anticipation. Bon d'accord Ram à l'écran c'est un mec :/ mais ce qui me fait rebondir sur le deuxième coup de coeur. En tant que technicien hardware, comment pouvais-je rester de marbre silicium triple couche au charme de ces petites barrettes si chères mais si précieuses, qui tiennent dans le creux de la main ? Je l'imagine habillée entièrement d'une tenue ESD sombre et translucide, sous laquelle miroitent des bijoux de microsoudures et des tatouages thermo-imprimés enivrants tels que Mhz ou DDR400. Raaah *gulp* j'en ai trop dit ?
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Arguments for Dummies
17/04/2003 15:18:24
La vie presente
Ils voulaient l'entuber, ils vont le regretter.
30 HEURES POUR SAUVER TA PEAU (fuck everybody)
Starring : Le Patron (un mi-temps ça vous dit ?) | Le Pote du Patron (il faut déplacer l'activité au centre-ville) | Le Jeune Commercial (on va les faire bouger les vieux) | Le Jeune Développeur (mais pourquoi autre chose que VB ?) | Le Client (vous ne serez enfin plus seul dans ce bureau, alors heureux ?) | et PatrikRoy (I don't belong here) | Musique inquiétante | Décors surexposés | Costumes Devred (l'unanimité) et Decathlon (le héros) | Maquillage Sweat & Sunburn | Bande originale bientôt disponible sous le label Chips & Cosmophysique
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Cette semaine dans France Dimanche, Sammy et Daphné en vacances
19/04/2003 15:20:50
Mmmh en fait si je résume... D'habitude je la vois, ça se passe mal, normal quoi, je suis pas à l'aise, rien de bien imprévisible, ça reste gérable. Mais là se voir, que ça se passe mieux, qu'on discute clairement et que ça se termine presque sans heurts... Ça y est je flippe, ça me crispe. Bordel barres-toi Scoubidou je veux pas de ta happy-end.
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Entretiens avec un macchabée (presque vampire)(je vous merde)
21/04/2003 17:40:33
- Patrik, tu as 2 minutes ? J'aimerai qu'on fasse le point sur cette new life que tu te construis à petites pelletées depuis un mois et demi. Wai tu sais là, le pack "breath mode" qui inclus reborn célibat + happy appart' + culture restart. En fait j'aimerai que tu me dises si le planning est respecté, et si ton carnet de commande tiens la route. - Rien que ça ? T'as un putain de culot de venir me demander ça ici. Comme si j'étais du genre bavard. - Wai mais euh, ce serait bien de faire un check-up léger, et puis ya de la bonne zik en fond, tu rentres d'un fabuleux tour de biclou, t'es tout prop' tout frais, t'as la zone aigriman qui sommeille un peu, c'est le moment ! - Mouais... bon par quoi je commence ? - Bah déjà l'appart, t'en es content ? Ça correspond à ce que t'attendais ? - (il se renverse dans son fauteuil) Ben ça s'en approche beaucoup en tout cas. Comme souvent ce sont les machins décidés à l'arrache, uniquement sur le feeling qui se révèlent être les plus proches de l'idéal, tu vois ? (il s'attrappe le bouc, l'air assuré) Je pense que j'ai vraiment trouvé ce qu'il me faut pour l'instant, et puis le printemps, tout ça, je regarde par une de mes 5 fenêtres (il appuie le chiffre en montrant ses doigts) et je vois des arbres qui fleurissent, des piou-pious qui piou-pioutent, ya des abeilles qui font les connes contre les vitres (il mime), le soleil toute la journée... ça me fait du bien, le soleil. Le soir je m'endors, je lêve la tête et je peux voir les étoiles, c'est un peu le luxe pour un gars comme moi, t'vois ? Non mais tu te rends compte ? 5 grandes fenêtres pour un si petit appart ? - Oui oui je vois, mais bon c'est pas trop clair pour toi justement vieille taupe ? Et puis cette chaleur, tu vas la supporter longtemps ? - Putain mais la taupe, elle te mords le cul, gros. Je te parle de changement, d'électrochocs, de new born, mec. Crois-moi le soleil, c'est la life, c'est bourré de vitamines qui flottent dans l'air, et toutes ces particules de good, t'vois, ben elle te traversent, et ça fait que tu regardes mieux autour de toi, pas seulement avec tes yeux, tu use la force par les cheveux, par le nez, par... eh ça va ? tu veux un mouchoir ? tu vois je te feel mieux et je sais ce dont tu as besoin si tu renifles. - Huhu non rien je me marre, juste. Bon en gros, tu t'épanouis dans ta case, tu psychotes tes rangements comme tu veux, t'as moins de contraintes horaires, pour l'instant ça va... - Absolument. J'ai rien dis de tout ça mais chapeau, j'allais y venir. - L'intuition. Passons aux résidus de couple ineffables. Comment elle va ? Ya encore des soucis de compréhension ? - Ben eh tu va lire le post précédent, et tu reviens après okay ? (il s'agite) Non parce que là tu touches à des problèmes qui te dépassent, petit merdeux. C'est pas avec ton questionnaire de furet de journal gratos distribué à la sortie des match de foot que tu vas avancer. (il me prends une clope qu'il allume frénétiquement avant de la jeter sur les rideaux) Putain mais je fume pas ! Oui ça va mieux, oui je peux discuter avec elle sans qu'elle me fonde en larmes dessus, oui j'ai suffisamment balayé la sortie de déculpabilisation pour qu'elle puisse quitter la scépulture indemne. T'as même pas idée du chantier de démontage de titan auquel je travaille depuis ces 6 derniers mois. T'as même pas idée à quel point je respecte quelqu'un que je laisse passer dans le filet. (il se lève d'un coup et va bourriner les rideaux en flamme jusqu'à l'extinction) Et tu fumes pas ici, BORDEL ! - Ouhouhou j'en demandais pas tant, c'est le soleil qui tape sur la carapace ? - Eh tu laisses A'Tuin en dehors de tout ça aussi. - Oké oké. Hmmm j'avais aussi des questions sur tes "nouvelles" activités, enfin si on peut dire. Perso je vois pas grand chose de pas réchauffé... - C'est parce que t'es trop mauvais. Mate un peu cette refonte de playlists, le classement dans les cd et les vidéos. Regarde j'ai même pas touché un Quake depuis plus d'un mois, 'gade ma main elle est clean, elle tremble pas d'un poil (il strafe sur les roulettes du fauteuil, imperceptiblement) Et puis je me remet à cuisiner un peu, optimiser l'espace, je rejoue même un peu de gratte... eh tu sais qu'on risque de jouer à la fête de la musique ? Et puis ya ce bouquin que je lis là, du biologiste. Vraiment over-intéressant. (il reprends sa position d'autocontact pileux au niveau du menton) J'aime bien me forcer à changer de point de vue et me démonter volontairement les assises. Je crois que là ça pète tout. Ça remet en cause complètement mes conceptions de nature-machine, donc pourquoi pas, à terme, ma vision du futur humanoide. Eh je t'emmerde tu le dis, là. - Nan nan, j'ai une oreille bouchée, stou. - Va mourir, de toute façon je referai un post exprès sur ce livre. Bientôt. Bon. Moi j'ai plus rien à dire. - Ça suffira. T'as juste plus qu'à appuyer sur "valider ce post" là en bas. - Eh c'est pas mon boulot, t'as ton compte-rendu, tu te démerdes. Tu postes avec ta conscience, mauviette. - Eh t'inverses pas les rôles hein, moi j'ai rien à cacher. - Ouahaha pas chiche de filer ton point de vue. - Ben d'un autre côté je vois pas ce que je pourrais dire d'autre, j'aurais tout mis pareil. - T'as pas une couille d'originalité. - Non, le copieur ici, c'est OIT.
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Diane, fait quelque chose
23/04/2003 11:01:34
Ôh Captain, dites-moi que ce n'est pas vrai... Ôh Captain, faites pas la mauviette, un vieux loup de mer comme vous... Ôh Captain, allez chiche quoi me privez pas du dernier seul souffle de happyness gratuite, sans arrière-pensées, dans ce navigateur de brute... Ôh Captain, soyez cool, si c'est une question de temps, d'argent, ou de sexe, je peux vous donner les trois contre un quota de post (à débattre)... Ôh Captain, entendez le râle désespéré de l'archifan étouffé dans sa boite capitonnée... Ôh Captain, noooon pas aujourd'hui, PAS MAINTENANT ! Ôh Captain, huhuhu on a bien rigolé, excellent concept, mais là je flippe comme un tourteau au-dessus de la casserole... Ôh Captain, get back to fake life, caus' it's da better way to fake die... Ôh Captain, allo papa tango charlie, répondez nous vous perdons...
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Roundabout
25/04/2003 09:05:38
"Les scripts côté client représentent la partie cinglante, amusante, glamour du développement Web. Par contraste, tout script côté serveur est invisible pour l'utilisateur. Ayez pitié des pauvres créateurs de scripts côté serveur, laborieux travailleurs de l'ombre, reclus dans le no man's land qui se trouve entre serveur Web et bases de données, tandis que leurs frères artistes font briller leurs toiles de tous leurs feux avant le vernissage de l'expostition." Tim converse & Joyce Park, PHP4 Bible (traduit par Daniel Rougé). J'avais acheté ce bouquin il y a bien 2-3 ans, aux premiers balbutiements de mon exploration "sites ouaib self-made", encore une fois sur un coup de tête, parce qu'en feuilletant la dizaine d'ouvrages similaires en rayon, celui-ci m'avait happé les zygomatiques. Avec des phrases pareilles tout le long de l'ouvrage, des auteurs qui ne prennent jamais leur exemples au sérieux (avec des chapitres comme "boucler n'est pas jouer", la recette des pêches pochées en MySQL, etc) et qui bousculent volontiers les concurrents sans jamais s'écarter de l'autodérision, moi je dit banco. Je fonctionne souvent au choix du plus marrant (du moment que le fond est d'apparence équitablement performant), et je ne suis jamais déçu. Dans les apprentissages que je considère pénibles, comme ici un language créé selon la logique d'un groupe de gens, il est rafraichissant de savoir qu'il existe toujours des paires d'électrons libres. Il suffit d'avoir la patience de les chercher. Des individus à la base aussi pointus que leurs congénères, mais dont l'étincelle de leur regard d'enfant et leur capacité de recul face à la réalité morne les fait briller bien plus à mes yeux. Bien évidemment, leur pertinence dans l'absurde leur vaut toutes peines du monde à se faire accepter par leurs castes rigides. Nombreux sont les exclus que l'incompréhension étouffe, qui effacent leur talents par crainte d'un entourage à l'humour féodal "burn the witch", voire pas encore inventé. Mais tels les petites tortues sortant du sable et sprintant vers la mer des Galapagos, une infime partie de ces originaux passent dans les mailles du filet de l'inquisition aka. "réglement intérieur de l'entreprise" et autres "guide d'élaboration de votre carte de visite". Il y en a qui arrivent à faire publier leur manuel de PHP, à faire vendre en masse des pistes de 30 minutes rien qu'avec des voix et des bagues hurleuses, à concevoir des vis "sans fin" alors que le dessin ne prends que 10 cm de large, à dire que l'étoile qu'on voit là, eh ben elle est pas forcément là, parce que la lumière elle va pas tout droit des fois. C'est auprès de ces gens-là que, définitivement, je veux apprendre des trucs chiants, écouter leur musique bizarre, m'étonner de leur conceptions des formes, boire leur culture (et des coups avec eux). Non mais je m'égare complètement. J'ai jamais voulu parler de tout ça hein. Ce post avait pour but juste de dire que ce bouquin, je l'ai longtemps mis de côté, j'y suis revenu de temps en temps, mais qu'il a toujours réponse à tout quand je suis paumé, quand rien ne marche, quand même Google me snobe. C'est aussi à ça qu'on reconnait le manuel trop bien fait. Il y a quelques mois, alors que Chips & Cosmophysique tournait depuis un moment sans modifs majeures, je suis tombé sur un chapitre du livre que je n'avait même pas vu : 21.1. Pourquoi un journal personnel ? "Un journal personnel, ou weblog, représente le site dynamique le plus simple qui soit [...] Le site n'est pas organisé en fonction d'une activité professionnelle ou de centres d'intérêts : il se rempli au jour le jour, selon l'humeur de son auteur. La plupart des weblogs ne servent pas à créér de véritables contenus [...] Les journaux personnels sont faits pour le plaisir, et même ceux qui utilisent PHP dans un contexte plus sérieux ne doivent pas les dédaigner. Il est toujours satisfaisant et non négligeable de mener un débat intellectuel, d'argumenter, ou même de débuter une histoire d'amour par l'intermédiaire d'un weblog. Soyez de votre temps !" Bah mince alors. Ces gars-là sont vraiment des messies. Ce pavé a été édité en 1999, et ils ont carrément mis à plat la plupart de ma blogosphère avec 3 ans d'avance. N'empêche, j'aurai lu ça plus tôt, jamais je n'aurai commencé à écrire des post avec un véritable contenu... hum. M'enfin l'anecdote ne s'arrête pas là. Ce matin en ouvrant ma bible une fois de plus pour une histoire de chiffres aléatoires, je tombe sur l'adresse du site des auteurs. Pour les potos d'IRC, gaussons-nous un peu rien que sur le nom de domaine : TroutWorks. Et le gars Tim Converse, qu'est-ce qu'il a mis sur ce site ? Un weblog bien sur. Le WHILE est bouclé, mais avec parcimonie.
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Bande-annonce
25/04/2003 20:42:32
Jeunes, Ce blog est en instance de fermeture pour maintenance préventive, nettoyage, et ravalement de façade. En raison des trajectoires hasardeuses et incontrôlées de l'aspirateur de l'homme de ménage, il n'est pas dit qu'au détour d'un bump violent l'état actuel de ce site ne se perde à jamais dans la masse des clusters fragmentés. Si quelque chose vous intéresse ici, c'est le moment de le récupérer. Si, comme la raison pure me le crie, rien de bien merveilleux ne se trame dans mes pages, alors cet appel restera sans echo, bien fait pour sa gueule. Au boulot.
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Oh non pas lui
30/04/2003 13:46:26
Bien bien, hum hum *grincements de plancher* *toussotements étouffés* Alors voilà m'sieurs dames la pièce dans laquelle nous nous trouvons fut la chambre de PatrikRoy premier "Coeur de Chips" aussi nommé le Roy "Soleil de Tubercule" ou encore "Arraches-toi de mon paquet, tête de chien". C'est à la suite d'ailleurs de cette dernière appellation qu'un mouvement populaire généralisé mis fin à son règne de terreur. On raconte aussi que grâce à cette mutinerie, l'importation des différents modèles de chips (ondulés, aromatisés) considérés comme hérétiques par le despote furent enfin autorisés sur le territoire. Ce n'est que quelques jours plus tard que le mouvement atteignit Paris et que les évènements bien connus comme la prise de la Bastille et autres anicroches historiques se mirent en branle. Passées ces anecdotes, revenons au décor qui s'offre à vous. Comme vous pouvez le constater, et si vous avez eu l'occasion d'apercevoir des gravures d'époque, le PatrikRoy actuel n'a que peu modifié l'esprit même de ses ancêtres. On observe surtout qu'il s'est concentré sur le but même du blog, à savoir la colonne de post. En ayant gardé la hauteur de plafond originale, il a habilement optimisé l'espace par l'ajout d'une cloison flottante. Tenez mademoiselle en nuisette bleue, vous qui êtes une fidèle lectrice, faites-nous l'honneur de faire fonctionner la machinerie, cliquez sur une rubrique. Voilà. Admirez la rapidité de l'hébergeur. Admirez encore un peu. Juste encore une minute. Allez quoi soyez sympa ça arrive. Ayé. Laissez vous errer dans la refonte des différentes catégories. Oui, vous pouvez pester sur la réutilisation de ce vert de merde sur les titres. J'appuie votre curiosité sur le caractère inachevé perpétuel de l'architecte. Vous aurez deviné l'ajout constant de nouvelles stupidités à lire. Excusez-moi, oui vous là, créature fatale de la nuit en topless rouge sang affriolant, archifan du maître de maison, voudriez-vous tester pour nous le mécanisme en sens inverse ? Merci. Vous aurez deviné aisément que le choix d'un format "all-in-one" a toujours posé un problème envers la comptabilité de la famille royale. Il en résulte un index de poids colossal, lorsque toutes les catégories sont affichées. Quelques recherches dans les archives du château nous ont quand même permis de mettre à jour quelques explications quand au génie torturé malade qui habitait le créateur, notamment cette phrase retrouvée grifonnée sur un morceau d'emballage de pâte brisée : "...et lorsque les bytes collisions montreront leur museau, en patience cuisine-toi une ouyche, gros..."
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Au large
01/05/2003 14:00:09
Je viens de me faire happer. Je bouquinait peinard sur le canapé, plongé dans un essai de concentration inoui, afin de distinguer la différence entre processus d'adaptation et d'acclimatation des organismes d'altitude. M'enfilant en même temps 5 albums de Pulp en vue d'une sélection draconnienne vers la playlist, et somme toute jusque-là peu encourageante (genre une demi-douzaine de pistes retenues sur 50). Je ne sais pas d'où est venu le sample qui m'a déconnecté complètement de ces activités en une fraction de microtime, de la fenêtre ou des enceintes, mais j'ai entendu une mouette. Pas la plainte pénible de la vulgaire rieuse de Gaston, ni le couinement strident du goéland aggressif à l'affut derrière le chalutier, mais le chant pointu de la mouette qui se laisse aéroporter dans les courants d'air ascendant, bercée sans effort au dessus des mats tangueurs aux câbles d'acier battant le métal. Shbing. Non mais comment retranscrire ici l'effet que ça me fait ? Non je vois bien le regard bovin blasé du lecteur hors-contexte. Qu'importe. Il faut que je me le mette blanc sur noir. La mouette. Le cerveau entier qui se mobilise pour ramener à la surface toutes les sensations du bord de mer. Le flux violent de l'iode sur le visage, cette fraicheur du ciel couvert qui fait jaillir les contrastes, ressortir la peau fripée des remparts bretons, comme un panier de crustacés posé entre les bites (je sens que je vais aimer cette phrase)(putain il faut toujours que je me casse mes propres ambiances, qu'elles soient fabuleuses ou pas), dégoulinant d'un varec caoutchouteux, luisant, crissant sous les bottes, avachi au rebord du clapotit portuaire. Respirer et courir sur le sable déserté des touristes, lèché par le sel, qui rabote les plages d'herbes folles caressées par la brise de la marée montante. Transporté d'un coup le long du littoral, marchant à contresens d'une départementale, le sac à dos trempé d'une pluie froide vengeresse, à la recherche d'un abri, d'un feu, d'un potage. J'ai laché mon bouquin. J'ai chargé d'un doigt Le Phare, et je suis reparti dans l'armor, l'émeraude. J'ai croisé les domes de Pleumeur-Bodou, arpenté les rues plongeantes de Ploudalmézeau, sillonné les bois de Huelgoat, j'ai tourné en rond, j'ai pas voulu partir. Comme à l'accoutumée, ça me reviens, et à chaque fois ça me frappe le moral. J'ai envie de voir l'océan, d'errer sur la côte la tente dans le dos, me poser au hasard, ouvrir oeils, oreilles, narines sur ce monde mobile et vivant qui me manque trop par ici. Je veux voir les nuages tomber dans la mer, et boire à la barbe des vieux loups leurs liqueurs grasses et marrantes. Je veux sentir le bois gonflé par l'écume, manger les fruits qui poussent aggrippés sur ses flancs, m'affaler sur les pierres d'un intra-muros souillé d'algues et de plumes, de fientes et de pisse, le soleil et de vent.
Retour à l'actualité
Le compositeur de ce blog insiste lourdement sur le caractère gratuit, libre et volatile de ses partitions.
Toutes histoires de droits d'auteur et de propriété intellectuelle seront sagement reconduites à la porte.
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C'était mieux maintenant
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