Mmmmh pardon petit blog d'avoir été un peu absent ces derniers temps, mais je n'avait rien à dire. Par soucis d'ésthétique, je n'ai pas voulu t'afficher rempli d'air aux gens si cruels et enclins si facilement à la moquerie veule et lâche... car oui OUI il viennent lire et tout, s'amusent, t'encensent, mais demain qui sait les voilà traitres et ignobles, cassant sans sourciller ton image à grands coups de D-fructofuranosyl d'D-glucopyranoside et dérivés.
Bien, je voit que je n'ai rien perdu de ma lourdeur typographique, ça tombe bien je vais en avoir besoin pour décrypter les dernières 72 heures passées dans mon vortex existentiel en forme de suck-cut, yep another totally amazing excellent discovery from Ron Paxton.
Scotty, beam-moi 3 jours plus tôt, le soir, perdu entre Tamanrasset et Vladivostok (oui le pays où ils élèvent des mimes), mais bon plus près quand même de "Mandres aux Quatre Tours", 54 profond. Alors avec un nom pareil, on pourrait s'attendre à débarquer dans un village fortifié du XIIème, mais bon effectivement les ravages du temps sont impitoyables, et il ne reste plus qu'une ferme basique moo-moo en guise de donjon, plus que des bâtiments préfabriqués en guise de cour féodale, plus qu'un ralentisseur en guise de pont-levis. Quelle tristesse m'amme Michon. Enfin tout ça sous une pluie battante dans une 4 places + 1 gnome corréenne, prète à s'envoler à tout moment contre ces platanes en haie d'honneur, le long de cette départementale huileuse à la lumière des lanternes. Ce soir c'est triple-anniversaire dans la salle des fêtes, bon c'est kitsch mais il faut bien ça pour la centaine de gens annoncée. Première désillusion. Elle est parfaite mais elle n'est plus pour moi, ça crève les yeux. Trop de bonheur, trop de joie moi ça me bouffe bordel.
Hmmm et puis il y a l'autre. Non je ne danse pas, oui comment ça tu veux dire que ?? rah et arrête avec tes yeux de biche, tu voit pas que j'suis qu'un effronté méchant loup
qui rôde alentours de ton bois Nini, moi qui accroche aux épines des barbelés
mes touffes de poil brulées aux feux des soleils... (hum pardon je m'reprends, Higelin me pardonnera)
Speed-travelling latéral à la Musclor, faites le point sur ce dimanche ennuyeux, là. Vous le voyez ? Impec', diapo suivante s'il vous plait. Clic.
-brgzzzz-
Woohoo eh on est déjà hier soir ? J'aperçoit le Mac Carthy, c'te bar de faux Irlandais pour gamins riches. Bigre comme votre cidre "pression" hume le brut de pomme coupé. Bah mais que vois-je une tablée d'Anglais véritables même pas Erasmus. Quoi JC c'est vers eux qu'on va ? Tu veux dire que je vais pouvoir me régaler de les entendre, et quoi ARGL mais bien sur il fallait qu'il y en ait une... gmngmng Vampire à la petite semaine
je plonge mes canines saines dans cette chair gorgée de sang amer...
...omg ce que j'aime l'Anglais parlé par des vrais. Quelle-est donc cette phéromone acoustique qui fait que je pourrais mâcher leurs paroles des heures durant ? D'autres me diront qu'il ne me comprennent pas, que beurk l'Anglais ben bof, mais moi j'adore. Impossible de cerner les raisons d'un tel engoument. Bref ne lui-a-t-il pas fallu se complaire dans sa suffisance anglophone, encore a-t-il fallu qu'elle soit red head. Comme c'est veule, qui me teste ? Qui m'en veut ? Ne me tentez pas viandes humaines je ne suis pas en état.
Et son thé. Il a fallu qu'elle fasse du thé. Chez elle. Dans des vraies tasses comme j'en avait pas vues depuis mon séjour cockney. Des vraies tasses autour desquelles je ne m'était pas brûlé les doigts depuis bien 10 ans. Bon sang cherche le défaut, crève l'aura, bousille la prestance... Allez ! Cherche ! Mais je peux rien faire il y a même une platine de minidisc, je peux pas lutter. Quoi, elle lit les 80 ? Et une sortie optique ? Comme c'est pas joli joli de me faire ça. Allez dehors, palier, kiss, me too, cu, au lit.
(trottoir, bruine, froid, lampadaire, fatigue) Mmmmh ? JC ? Oui elle en pince pour toi on dirait... J'ai remarqué aussi. Surtout sur la fin. Enfin elle semblait pas mal défoncée aussi. Non je relativise juste. Oui et comme d'habitude ça ne t'intéresses pas. Comme d'habitude... (internal server alert : link collapse : directive 6 : ne pas envier les autres) Aïe soudain tes ongles
ces farouches poignards, me défrichent les côtes
de part en part... Nini je meurs, je pars...

Bon euh c'est un jeu là ?
Le HDD-crash du matin, c'est la surprise derrière le chocolat au lait ?
Mon tableau de bord complet d'octobre à refaire, c'est pour de rire ?
Marcel Béliveau sort de ce carton tout de suite ou j'te fout le feu.

Je suis peinard on ze waib, Winamp diffuse "Himalaya" de Vangelis, je tombe sur une image comme ça...

...et paf je m'émeut. Bah que voulez-vous je suis sensible à la profondeur du néant, l'échine frissonne à la vue du froid intersidéral, à la démence des dimensions, il n'y a que dans ces moments-là que je me noierait. Pour avoir été une pipistrelle en maths, un poisson-lune en physique, un amas basaltique en chimie, un flemmard inoui doublé d'orgueilleux suprème, de n'avoir point fait d'effort pour slapper un mauvais prof quelconque qui écarta ma persévérance dans ces matières (oui car je ne crois pas trop aux mauvais élèves, un peu plus aux mauvais profs, complètement à un mauvais système éducatif). Rah punaise, j'aurait décroché la lune pour un sourire de Patrick Baudry. J'aurait poussé Stephen Hawking dans les couloirs de la mécanique quantique. Tiens d'ailleurs j'aurait même pas été obligé de faire ce faux blog scientifique foireux.
Et là soudain, comme pour m'accompagner dans la moquerie, Winamp me refourgue le Largo LaGrande Theme de Monkey Island 2. L'ambiance retombe brutalement, l'image perd toute magie, les pixels m'apparaissent méchamment.
Putain comme je suis déçu. Bordel ya pas un poste dans un labo de recherche sur le Spit Contest dans l'coin ?

Bonjour, ce matin un post fissa, parce que j'ai du boulot. Oulaaah moi je suis plus habitué, hein, panique, laissez moi le temps de retomber sur mes pattes tel le chat lâché du haut du toit. Ce post s'architecture en deux points :

Je soutiens Nacara par une expérience grandeur nature exceptionnelle à savoir que, voilà 3-4 posts de déprime, d'énervement, de râlerie que je fais, je n'obtiens aucun commentaire ni même de referer de soutiens. CQFD le type qui l'accuse de faire des hits par états plaintifs et "press-people-posts" est un menteur.

L'image passée hier sur 15h51.net, eh ben c'était moi. Oui vous aussi vous trouvez que j'informe trop tard ? Ça m'apprendra à ne pas être au chevet de mes mails régulièrement.

End of line.

Je suis prêt à gueuler "je préfère les pringles aux chips" au mégaphone un samedi après-midi en centre ville, je veux bien acheter toutes les dernières compilations "variété française et internationales" de l'année, j'accepte sans broncher que tout le monde vienne poser ses doigts gras sur mon écran.
Oui je suis prêt à tous les sacrifices, mêmes les plus invraisemblables et les plus terrifiants, pour retrouver les ingrédients de ce cocktail maison éxécuté par Thom le samedi soir de la méga-fondue.
Et cette réflexion m'est venue le lendemain en me tapant une vaisselle post-Pantagruelique, et en fixant désespérément le saladier que j'avais préalablement léché plus méticuleusement que mon chien sa gamelle.
D'où ce titre de post, qui n'est qu'un plagiat adapté à ma situation (l'auteur original est prié de m'excuser sous peine de poursuites).

Je n'aime pas qu'un bouquin me bousille l'attrait que j'ai pour son adapatation télévisuelle ou cinématographique. Bon, d'un autre côté, je n'avale pas tant de livres que ça, mais l'effet est quand même perceptible. Et puis les adaptations réussies ne sont pas légions. Bref.
L'exemple évident est Blade Runner, qu'ayant revu il y a quelque jours me parait fade et restreint. Oui au risque de me mettre des inconditionnels à dos, je me risque à pester sur l'étroitesse du point de vue de M. Scott (bien que j'admire son travail). Je n'arrive pas à piedestaler le résultat, rien à faire, le "culte" a disparu, je ne peux fermer les yeux sur ce que j'ai lu. Oui oui oui c'est un bon film, réelle ambiance cyberpunk et tout, musique parfaite, mais rien n'y fait c'est trop centré sur le couple poursuivant-poursuivis.
J'arrête là mon premier exemple, je n'ai pas le courage de débattre mes impressions. Mais pas d'inquiétudes, je vais m'enfoncer avec ce deuxième exemple qui va tout péter : Tom Sawyer.
C'est donc sous le feu des fans irréductibles qui veulent désormais ma peau, dans mon dernier souffle que je vais affirmer que je préfère l'effet que me fait l'adaptation de Mark Twain à celle de P.K. Dick. Même pas peur d'abord, puisque ces derniers temps je m'arrange pour bouffer super-tard le midi, et ainsi chopper sa rediffusion sur la cinquième.
Joie que de me rendre compte que ça n'a rien perdu de crédibilité (je sourit encore sur tous les thèmes zik, en particulier "pwa pwa pwa pwaouaouawww" quand il loose grave). Je ne vise rien, mais quand repasse un Olive et Tom ou encore un Albator, on est frappé soudain par la stupidité de l'histoire et des dialogues, de notre niveau mongol culminé en étant gosse. Mais là je regrette, avec Ulysse 31, c'est le seul anime-série que je trouve correct 15 ans plus tard. On retrouve bien le côté impérialiste et colonisateur de "l'honnête pionnier américain" (je cite de l'épisode de mardi) qui pue la fierté et la sauvagerie (je cite plus là) avec l'instituteur qui frappe les élèves à coups de cravache, l'esclave noir qui dort dans une ruine nauséabonde dans le jardin de Miss Polly, la maîtresse blanche veuve, Huckleberry Finn le clochard rejeté par la société en raison de l'alcoolisme de son père... Non franchement on retrouve tout ça dans le bouquin, et l'avantage de la découpe en épisode (que n'a en fait heureusement pas Blade Runner... vous imaginez une série Blade Runner vous ? Avec Richard Dean-Anderson en Deckard, Ernest Borgnigne en Tyrell et Alyssa Milano en Rachel ? Hmpf) est qu'aucun passage n'est zappé. On retrouve l'entière histoire respectée chronologiquement.
Bon je sais je n'ai convaincu personne. Et si je vous dit que Joe l'Indien est un réplicant ?

Pour ceux qui ne connaissent pas, il vous FAUT essayer Windows Really Good Edition (sous peine de poursuites).

Alors je m'absente un week-end et paf bien sur trop de changements.
Je constate que le Mime a tout réparé, que Sugar a déménagé, que Gabu frappe son clavier de nouveau, et que Dekal et Kobal2 se sont tous deux refait un layout "petit écolier" fort joli.
D'ailleurs je voudrai souligner un point : . (c'était une blague sponsorisée par Nestle). Ne trouvez-vous pas bizarre cette coïncidence, à savoir un design presque identique, au même moment, par deux individus aux nicks tout de même assez proches ?
Dekal...Kobal... prenez une feuille de papier, écrivez-les l'un au dessus de l'autre, vous obtenez un tableau de 5x2, tracez les diagonales, pliez la feuille selon celles-ci, mettez la à contre-jour, aspergez de liquide vaisselle et faites sécher à l'air libre pendant 15 minutes. Dépliez, saupoudrez de poivre et passez un peigne fin du bas vers le haut. Appliquez maintenant votre pouce gauche et reliez les points qui recoupent votre empreinte avec les lignes du poivre gras. Ce que vous obtenez ne vous incite-t-il pas à réfléchir ? N'est-il pas flagrant qu'il soit nécessaire de s'interroger sur l'existence d'une vie macro-dimensionnelle (et accessoirement sur l'existence de liens physiques entre mes neurones)?
Je prends des risques mais qu'importe, je vous révèle ici l'impossible vérité : Kobal2 est le Brad Pitt d'Edward "Dek" Norton.

Comme beaucoup de midis, je prends le bus pour un aller-retour coucou le chien + bouffe en centre ville. Généralement je n'aime pas m'assoir, primo car c'est une position pénible qui rappelle au corps qu'on a passé la matinée comme ça, et que l'après-midi risque de prendre le pli, et deuxio car je m'ennuie moins, on voit mieux dehors, oui je sais j'ai des plaisir simples. N'empêche que ça m'a permis d'assister à une scène lourde en post-réflexions propres à vous faire passer le reste du trajet en deux secondes, sans soucis de vouloir s'occuper à n'importe quoi.
Je m'explique, au carrefour "Painlevé", le bus au feu rouge, je voit passer du coin de l'oeil bovin que j'affiche une moto. Puis un gamin somme toute classique type écolier distrait traverse la rue. Là je sens que j'ai mal tourné mon paragraphe, car tout le monde s'attends à ce que la mob se paye le marmot. Non. Arrêtez de vouloir écrire le post à ma place, je m'en sort très bien, et puis je met en scène comme je veux, d'abord. Donc je suis le chiard des yeux, et paf un bruit sec. Il sursaute (donc vous voyez il est encore en vie) et tourne sa bouille d'un coup vers l'autre côté du bus. Je suis son regard, et j'aperçoit alors une 125 par terre, et son occupant, tel un phasme surdoué, épousant la forme et les couleurs du véhicule dans lequel il est encastré.
Sort de huitième niveau d'arrêt du temps naturel, tout les individus braqués vers le tableau retiennent leur souffle, puis le motard se décolle de la surface à la manière du juge DeMort dans Roger Rabbit, des doigts de mains au doigts de pieds tout en esthétique courbée. Il se remue l'air sonné (on le serait à moins) et du coup l'entourage respire à nouveau, le dispell fonctionne à merveille. En enlevant son casque, le secouage de tête à la l'Oreal révèle une longue queue de cheval auburn, et le motard devient motarde. Elle crache deux trois dents, mais l'essentiel a l'air d'aller, du coup le bus repart, et je quitte la piste. En repartant le bus percute une masse, un cartable vole, mais bon ça c'est une autre histoire, c'est pas important.
Tout humain psychologiquement normalisé qui aurait suivi une éducation parallèle à la mienne aurait passé le reste du temps-bus à débattre sur la sécurité des deux-roues, la chance qui tiens pas à grands chose, tout ça bref des vrais sujets de société (donc vraiment chiants). Moi j'ai immédiatement été frappé par la flexibilité du corps bipède (oui certes, jusqu'à un certain point). Surtout que le challenge était pas facile, elle s'est écrasée sur l'arrière d'une Avantime, autant dire que le respect des formes relève de l'exploit.
J'ai enchainé immédiatement ma réflexion d'acarien trisomique sur les fourmis, qui peuvent supporter des chutes de 200 fois leur hauteur (même peut-être plus, j'espère quand même pas que des entomologues se sont pris le gland sur une étude de gravité en lachant des fourmis le long d'une règle graduée), et je me suis dit que ce serait fantastique d'avoir la constitution de ces bestioles, pouvoir faire des drops de falaises à 300m, se relever, reprendre la bagnole qu'on transportait à bout de bras et se diriger vers la piste de phéromones la plus proche en tatonnant des antennes. Oui parfaitement j'arrondi l'être humain à 1m50, go sink your head in the nearest toilet, tas de nains.

TODO : Poster les week-end un peu parce que sinon c'est mal.
Mais bon haha que vienne l'année 2003 et je parie que ça va aller mieux. Ben tiens.

Bon ok hier je m'étais préparé au mouvement de non-travail des transports en commun. Pas de prob', tout est ok, chaussures de combat pour la marche boulot-maison, étanches car en ce moment c'est la fête de l'eau qui tombe, le clebs sous le bras car pas question de revenir le midi, bref fin organisé, le PatrikRoy.
En chemin je croise une manif' de FO survoltée qui gueulent "on veut des mars et des machines à café, mais on est pas avec les casseurs !" (en gros)(non mais il fallait que je case quelque part cet extrait de Java (le groupe, pas la bloggeuse) que j'adore (là pour le coup j'adore les deux)(oui ça fait beaucoup de parenthèses mais le tout c'est de bien les architecturer (c'est à dire de pas se planter à la fermeture pour ne pas créér de trou d'antimatière dans mon cortex maniaque))(de la chanson "c'est la vie")) et parmi cette foule endiablée d'une cinquantaine de marcheurs funèbres réfrigérés, le meneur harangue sa cour à coups de slogans vengeurs à l'encontre du patronnat.
Alors que ce soit bien clair, moi je suis un stupide petit fou qui a mis la politique dans son ignore list. Je suppose que je m'en voudrai plus tard en tant que vieux con, mais pour l'instant je sautille gaiment dans le champ de ma naiveté flemmarde. Du coup ces gens là qui braillent dans la rue je leur en veut pas, moi aussi il m'arrive de gueuler dehors quand j'ai bu, et puis ils s'y connaissent bien mieux que moi en droits du travail, je veux bien croire qu'il aient de quoi revendiquer. Mais bon je suis pas par nature combattif, alors jamais il me viendrai à l'idée ni de les soutenir, ni de les fighter (et puis c'est tellement plus facile d'être résigné et défaitiste).
Je dépasse donc le défilé pré-saint-nicolas, sans les chars à fleurs, et j'entame ma transhumance avec le canidé tout content d'être dehors le matin pour une fois. Au passage je croise une auto-école avec un gendarme dedans, ce qui me rapelle qu'il y a aussi des inspecteurs de conduite en grève. Je les voit, là, en train de siroter une tisane dans leur fauteuil, devant la télé fixée sur intersport spécial mécaniques, en train de s'occuper à relever toutes les infractions au code en grand-prix, au paris-dakar, et pourquoi pas au quinté plus. "Hep casaque mauve, faites-moi un crénau là" (déformation professionnelle).
En sortant hier soir, j'ai voulu couper mon trajet par un peu de verdure, en passant par le parc St Marie où partout chantent les piou-piou cui-cui (la rime m'émeut). Ce n'est qu'en arrivant à l'autre bout de l'allée principale qu'une puce a sautée du iench jusqu'à mon oreille : barrière fermée. Tiens mais l'autre bout était ouvert... Alors je retourne le problème dans tous les sens, essaye d'interconnecter les synapses encores en fonction, quand le toutou agacé me fout une béquille dans le tibia en gueulant "ils sont en train de fermer le parc, ducon. Tu peux pas te magner un peu le cerveau, gros mou ? J'ai faim, bordel !".
Je ne discute pas, et j'active la marche arrière illico. J'aperçoit une lampe-torche au faisceau façon "Goonies" qui me rassure. J'accoste le gardeur d'arbres, qui me signale qu'il faut quitter le camp par l'autre côté (celui par lequel je suis rentré) et ceci parcequ'exceptionnellement, ils ferment plus tôt, suite à une grève des gnmngmmngn... oké oké j'y vais.
En rentrant la cop's peste sur les vieux qui paniquent, et qui commencent à envahir les stations essence de peur de priver leur citroën d'un plein systématique et permanent pour le week-end, faute à la grève des routiers.
J'allume machinalement France 3 et tombe sur benny-hill sous-titré par le prompteur des techniciens de la chaine qui informent que leur grève va continu....
Je fonce au frigo, qui refuse de s'ouvrir béatement sur un vide sanitaire alarmant, la poignée me souffle qu'elle menace de faire grève si on ne le comble pas plus rapidement...
Je saute sur le téléphone, décroche, et panique au son d'une musique douce et d'une voix sensuelle qui m'informe de la grève de la tonalité, remplacée en attendant par un ré dièse en intérim...
Je me jette dans le lit tout habillé, tire la couette et hurle.

I Am

Which tarot card are you?

"This card is the opposite of The Lovers".
Je l'savais.

Quand je serai aussi fort que mes deux idoles en nunux (qui sont respectivement lui et lui), eh bien je veux devenir lesbienne sur poulpe.
Qu'il en soit ainsi.

Bon il est en gros 17h41, je commence a écrire comme ça bêtement pour rien, juste pour m'auto-convaincre que la journée ne fait que commencer.
Ce soir, regardage du Bacri que j'ai même pas encore vu, il était franchement temps de s'inquiéter, puis vidages de godets "à la violence" en perspective. Mon état trois-quart-sommeil depuis 22h hier devrait en théorie me permettre de tenir très longtemps, suffisamment pour sans doute en venir à pester sur l'humanité entière.
Je prévois donc l'approche fourbe des thèmes suivants : "putain, ils ont encore *insérez ici une catastrophe où l'homme est entièrement responsable*, moi ça me bouffe" suivi de près par "la vache quand tu penses que *insérez ici une technique industrielle aberrante, une invention dangeureusement alarmante d'un point de vue inexploré* va nous pourrir la vie bientôt". J'enchainerai sans doute par l'incontournable "bordel tu savais que *insérez ici un paysage naturel, une faune sauvage en limite de tolérance à notre espèce*, et que ce cas suis un système proche du nôtre ?". On pourra aggrémenter le tout de remarques pertinentes a.k.a. "monde de merde" et ses dérivés, le tout accompagné bien sur d'une réelle amorphie réactionnelle apparentée à du "de toute façon c'est irrémédiable" (penser à saupoudrer le tout de pointes de sarcasmes noirs et de fatalisme caustique).