J'ai l'air comme ça d'une moins que rien
Qu'a pris la vie du bon côté
D'une fille perdue qui va son chemin
Sans trop chercher à s'y retrouver
Quand un garçon me fait la cour
Ca m'fait plus rien j'ai l'habitude
Ca m'amuse deux ou trois jours
Puis je me retourne à ma solitude

J'fais pas l'amour pour de l'argent
Mais il ne m'reste pas beaucoup de vertu
C'est presque aussi décourageant
Que de faire les cents pas dans la rue
Maintenant mon coeur est ensablé
Il a cessé de fonctionner
Le jour même où je l'ai quitté
Sans trop savoir où ça me mènerait

Quand je pense que pour ma liberté
J'ai brisé, cassé notre chaîne
Quand je pense qu'il n'y avait qu'à s'aimer
Qu'à mettre ma main dans la sienne
Maintenant je l'ai ma liberté
Comme un fardeau sur mes épaules
Elle me sert tout juste à regretter
D'avoir joué le mauvais rôle

J'ai tué l'amour
Parce que j'avais peur
Peur que lui n'me tue
A grands coups de bonheur
J'ai tué l'amour
J'ai tué mes rêves
Tant pis si j'en crève

Barbara - M. Ses - H. Rawson

Sympa les gens de chez Orpi. Méfiez-vous, si un jour vous vous réveillez avec une pancarte de location de chez eux sur votre balcon, c'est un leurre.

Extrait de la conversation téléphonique PatrikRoy - Mastah hôtesse d'accueil Orpi :
PR - Bonjour, j'aimerai avoir des renseignements sur un appartement en location chez vous, rue Victor Prouvé à Nancy
MHAO - (légère attente) Euuh ça ne doit pas être notre agence, monsieur (n.d.a : encore le fameux "euuh")
PR - Ah pourtant il me semble que c'est bien votre pancarte (rose chiotte) ainsi que votre numéro vert
MHAO - Excusez-moi un instant (elle bouche le micro avec sa main, stratagème dont j'adore l'inefficacité) Dis, tu sais où elle est la rue Victor Prouvé ? (j'entends une autre hôtesse peut-être la version "superior")
MSHAO - Oui, c'est la rue qui croise l'autre, là, près du pont
MHAO - Oui, c'est bien ce qui me semblait aussi
MSHAO - Ça doit être une autre agence
MHAO - Oui, je pense aussi (elle retire son filtre magique) je suis désolée monsieur, mais cet appartement ne correspond à aucun des notres en location, ce doit...
PR - Vous fatiguez pas j'ai entendu... dans ce cas je vais appeler une autre agence au hasard en leur disant qu'ils se sont trompé de pancarte, ça me parait plus plausible. Merci bonne journée.
MHAO - Au revoir
: /
Sinon hier soir, accentuage de joie et de bonne humeur en allant voir "L'adversaire", que ce flim il est trop psychobuene (entendez par là que j'applaudit la réalisation, tout en rechargeant mon barillet), que j'ai jamais vu une salle de cinoch aussi mal à l'aise dans les moments de silence. On aurait pu faire une prise de son type "chutes de l'Igazu" avec tous les *gulp* des spectateurs.

Bon oui je vais quand même poster un truc, là. C'est marrant ça je me sens obligé de taper quelque chose tout ça parce que je me dis "ouah, rien depuis mardi, quelle platitude vitale, les gens ont besoin de savoir..." tout ça et paf. En fait non. Sans en arriver à des extrèmes d'inactivité, je ne vais pas me laisser submerger par une dépendance webesque. Nooon. Ça se saurait si j'avais besoin de mon pc pour vivre. Hum. C'est bien simple je vais transformer ce post en croisade contre le joug fasciste et possessif de l'ordinateur.
A part ça je viens de refuser déjà deux appart à priori sans défauts majeurs, pour cause d'absence de prise de terre correcte ainsi que d'agencement peu propice des pièces à l'organisation de l'espace vital autour du système (absence également de câblage RJ45 CAT5 dans chaque pièce, quelle horreur).
Non mais franchement comment puis-je envisager un appart non THX-certified ?

Hehe
Je le dirais jamais assez, j'adore décidément ce que fait ce bonhomme. Non vraiment je ressent de nouveau le besoin de lui faire de la pub. Et là le bat blesse. Car je suppose fortement que son audience dépasse largement la mienne, mais qu'à celà ne tienne, comme ça il aura un fan de plus. Moi m'en fout. Et puis merde c'est tout con mais moi ça me fait marrer youpihihi.
D'ailleurs ça me fait penser que je vais updater mes preferers en conséquence. Et puis tiens, un détail sur ce système de "classement" que j'utilise. Pour ceux qui trouvent ridicule d'instaurer une hiérachie sur des blogs, mettons à plat quelques axiomes : ce que vous lisez actuellement c'est mon weblog, ok, ce qui signifie généralement que j'ai eu envie à un moment de tracer quelques jours de mon existence comme ça pour de rire ouhouhou, et sur un support spécifique, ici le weuweuweu passque comme ça d'autres gens peuvent lire mes conneries ihihi. Le partage de vide que ça s'appelle. En gros vous êtes pas d'accord, vous tuez votre chat de rage, vous hurlez de désapoil (c'est à dire la désopilance nue, pure de toute poussière de faux-jetonnerie), tant mieux, l'essentiel c'est d'occuper votre temps, car la mort est toujours proche. Il ne faut pas écarter que ce "hall of fame" correspond aux blogs que je lis le plus fréquemment : en haut ceux que je respecte à donf, que j'actualise toutes les minutes, en bas ce que je respecte à donf, que j'actualise moins souvent. On y est ? alors ramassez votre chat, il n'est pas question ici de jugement, juste de copinage et d'intérêt passager.
Remarquez que l'on peut éplucher le non-problème d'une façon inverse, à savoir pour les plus sournois que si je lis plus un blog qu'un autre et que je l'affiche, cela relate quelque part de la prise de parti et de l'influence. Et là vous m'ennuyez. Car vous êtes ici chez moi, et que vous faire partager mon quotidient implique que vous connaissiez mes choix et humeurs. D'où mes preferers. C.Q.F.D.
Allez un suppo et au lit vilain garnement, ya école demain.

J'ai à côté de mon pc une pile de vieux disques durs, tous en état de marche mais pour lequels des modèles plus récents ont été préférés. Je ne suis pas responsable, c'est la loi actuelle que de faire des systèmes gourmands en taille disque et en vitesse de réaction. Pourtant je crains de ne pouvoir leur faire comprendre objectivement ma position. Je sens bien que dans ce carton, des centaines de cylindres frémissent, des milliers de têtes d'écriture complotent, je les entends crisser de vengeance froide dans leur athmosphère protectrice. Qu'un moment d'inattention me traverse, et je les voit bondir, les nappes ide me liant à la chaise, ramper sur moi, reprenant à l'unisson leur dernier chant de combat crrr crrrrrrr crrrrr.
C'est mon travail, je n'ai fait qu'obéir aux ordres. Je ne mérite pas ça.

Les bourreaux ni des martiens
Les bourreaux ni des animaux
Les bourreaux sont des humains
Les bourreaux font de vieux os

La Tordue

Un gros slap de bonne chance à lui qui s'en va loin dans le biniou.
Un grand slap de bienvenue à lui qui revient de loin dans les pâquerettes.
Un brave slap de youpi à elle qui prends de la bouteille qu'elle a le droit de boire maintenant.

Cet après-midi, urgence call sur Lunéville (tout de suite ça fait moins classe), la seule ville de ce pays qui utilise en masse le disque de stationnement :/ Non mais quelle bande d'arriérés. Enfin donc on m'ausecours pour fixer un serveur de sauvegarde. Ouah rien que ça... un serveur. Là où le doute me perfore, c'est que l'appel provient d'un dentiste. Hmpf. Bien équipé le gars. Je m'y rends, le piège vorace et démoniaque gagne la première partie.
Avez-vous déjà travaillé dans l'angoisse ? Je veux dire les nerfs à fleur de peau, sans être directement concerné ? Je dis ça car je vient de tester pour vous ce que ça fait de bosser dans une chambre des tortures façon XIVème siècle.
Explication : le "serveur" (un PII 266 sous win 95) était situé dans la même pièce que le siège du praticien, et j'ai passé une heure les yeux figés sur un 14", les mains accrochées à la souris de peur qu'un mouvement involontaire de ma tête ne me dévoile la boucherie qui s'opérait à 3 mètres de moi. Décrivons l'homme, la bête, un grand Malgache en blouse blanche (torture occulaire) penché sur un cobaye qui hurle (torture sonore). Je cite de mémoire choquée, sans exagérer, sans fioritures :
- moi je pwéfèwe endowmiw lentement, et awwacher petit à petit, ça saigne moins, ça évite qu'y ait une mare de sang
- mfffgaaahhhrraaaa *bruit de gorge atroce du client*
- aaah il ne fallait pas bouger, là il faut tout wecommencer
- rrhhaaa mais j'ai cru *kof kof* que j'allais rendre
- aaah oui mais il faut wespiwer par le nez
- *reuh reuh*
- ça fait toujouws ça quand la gencive est en mauvais état, ouuuuh oui la elle est bien ouvewte... ça va monsieur la sauvegawde là ?
- mgrzzzvzvzzbavebavepsychosecatalepsiermgrrrzzzvvznepasbougernepasbouger
Je me demande toujours ce qui pousse les gens à faire médecine à part le traditionnel auto-answer "sauver des vies". Ce type là en est-il toujours à faire son métier pour le plaisir de soulager la douleur ? Où est-il blasé au point de ne se complaire que dans ces moments appréciables où il n'est plus question des banales caries (certes il y a heureusement encore le bruit de la perceuse pour se satisfaire), mais de charcuterie chirurgicale où le patient est si heureux que l'intervention se termine qu'il est persuadé d'avoir à faire à un héros.
Vous me dites quand ça vous fait mal, hein ?

Hop, un photoblog, celui de Baboon qui me plait bien (bon pour l'instant on a pas encore trop de recul). Spéciale dédicace à son chat aux yeux monstrueux, et à sa copine (?) de type belle au bois dormant (ou qui boit en dormant, ou qui a bu et qui dort, du coup)
Ça me fait penser à un système que je vais essayer de mettre en place, mais chut pour l'instant c'est seucré.

Back from mastah Assemblée Générale de ouf (7 heures d'affilée) au Futuroscope + just happage de train à la dernière seconde pour se retrouver avec ce cher corail 00h20 - 04h10 tant aimé (je constate que comme une certaine personne, on ne m'attends jamais à mon arrivée gare de l'est. Mais moi je trouve ça plutôt cool, DiscréMan mode oblige).
Tiens mon estomac me fait signe que je l'ai oublié aujourd'hui. Ah ben oui mon gros on peut pas tout faire.
Enfin voilà je voulais vous conter mon road trip to Niort-Poitier, ma fabuleuse nuit à l'hotel de La Marmotte, mon finissage de "The Man in the High Castle" de P.K. Dick (n'en déplaise à lui, je préfère un billion de fois Blade Runner, mais bon ça va pas m'empêcher d'attaquer Dr Bloodmoney), mon finissage d'Eden tome 4 que-décidément-c'est-pas-possible-comme-j'adore-ce-manga-bordel, mon discoverage de Blame!, ma self-mutilation de n'avoir pas pensé à prendre mon minidisc pour le train, etc. etc.
Mais non en fait j'ai faim. Enfin pas moi, l'autre là dedans qui hurle grouikogrouuuu toutes les demi-secondes.

C'est parti je lance le MMORPG...
Donc, observage d'intérêt général, et puis tans pis si ça foire je me contenterai d'Hubble.

Tiens hop comme j'ai rien a dire sur moi, je vais baver un peu sur ce que je pense des autres. Je vais réagir volontairement tardivement à une mini-polémique généralisée qui a heurté un certain nombre de blogs que je lis. D'abord pour le recul, ensuite pour écarter un éventuel faux débat. Je veux parler de fanarts qu'on qualifiera de "déshabillé".
Alors pour faire succint je dirait qu'en analysant le truc, les remous de violences ont été déclenchés par un seul type qui a posté en état d'hébriété un texte au machisme apparent, mais somme toute peu constructif car dépeignant en fait la dure virtualité palpable de son entourage. L'attaque mineure avait pour cible Nacara et surtout Gabuzomeuh. S'ensuit bien évidemment dénonciation et prise de parti. Le résultat aujourd'hui c'est que 50% des images en questions ont été retirées, et que la communauté des fanarts est refroidie, un tabou est apparu.
Bah mon avis là-dedans c'est que c'est bien dommage.
J'ai maté ya pas longtemps un documentaire comme seule Arte sait en monter, sur l'impact de "Loft Story, première chiée" envers les "intellectuels et politiques" (fichtre comme je n'aimerai pas un jour me voir classifié à cet étage). Un intellectuelitique [Edit : c'était Michel Field en fait] a sorti une phrase bien faite à propos de l'étape PoolFuck dont on se souvient tous. Il disait en gros : [...] M6 a eu là une terrible opportunité télévisuelle. C'était vraiment du jamais vu. Tout ce dont on pouvait espérer d'exceptionnel pour faire évoluer réellement le PAF. Mais ils n'ont pas saisi cette chance, et la séquence a été censurée. Quelle gâchi ! Ce brusque retour en arrière alors qu'ils exploraient en pionnier ce qui de toute façon semble une inévitable évolution [...]
Quelle mémoire, n'est-ce pas ? oui je vous ébloui je sais. Sans déconner je trouve l'analogie saisissante avec cette histoire de CamShots. Car voilà que sur notre propre terrain, à savoir notre weblog, le truc archi-perso qu'on essaye de faire ressembler le plus à la réalité, et non au masque défensif avec lequel on se trimballe dans le milieu non-électronique, on se fait censurer par des appréciations dignes de l'inquisition espagnole (sans les lamas). Et ça marche. Je ne blame pas argalaad, car il n'a fait qu'exprimer sans réfléchir le conditionnement de l'éducation "ya des trucs à ne pas montrer". Bordel. Mais si il faut TOUT montrer. La page web est bien plus réactive et pertinente que même le livre aujourd'hui. Putain on peut être éditeur, correcteur et metteur en scène. Bon je vais arrêter j'ai l'impression de prêcher comme un commercial France Télécom "Vive le l'Internet libre". J'espère juste que vous vous rendez compte de la part de tranquilité dont on dispose, alors n'allez pas pourrir d'interdiction une zone qui n'est pas sous votre contrôle. Aimez-vouz, peacez vous dessus tous je vous aime kiss greet and so on. Bravo pour le courage des deux fifilles.
Il y a des jours comme ça où je me sent plus "PatrikRoy the Pure" que d'autres.

Je suis incompris. Vraiment.

Allons, pour se détendre, radio PatrikRoy vous propose un morceau bien débile des Toy Dolls, à écouter dans des moments de blues. Pour info, la première fois, cette chanson a immobilisé 6 personnes au sol dans la neige (dont moi) pour cause de hurlage de rire. Les symptomes pour les jours à suivre semblent se manifester sous forme d'attitude récurrentes : l'individu frappe quelques coups sur une surface dure tout en disant "Florence". Un rictus amusé peut être également la manifestation de la déficience passagère.

Ça fait plusieurs fois que je remarque dans les referers des gens arrivés ici par moteur de recherche. Alors je slappe gaiement tous ces gens assoifés de news sur les nouveaux modèles de sachets Vico. Remarquez, je serait tout fier si un jour je découvrait quelqu'un ayant Googlé un "chips quantiques" ou encore un "haïku nébuleuse patates" (non ne me faites pas un fake ce s'rait pas du jeu).
Au fait j'ajoute Dek et Sugar dans les links. Les deux sont gentils et tolérants avec moi sur IRC, alors je slappe l'un avec un saumon enroulé de spaghettis, et l'autre avec un abat-jour rempli de mouches cramées. Ils se reconnaitront.
J'édite ce post pour rajouter Agapi parce que j'en sort et que je sèche mes larmes de poilade. Et dire que je voit ce lien chez Bishop depuis le début, mais que je n'ai jamais osé cliquer (j'avais peur du logo kit-kat). Quel crétin fais-je, je m'en veux à mort. Et là j'aimerai sortir un truc marrant en conclusion, et ça vient pas. C'est toujours comme ça on veut faire bonne impression et pouf on gâche tout. De toute façon je n'aime pas rire car l'humour spa drôle.

Sonette d'alarme, j'en fout de moins en moins au boulot, c'est atroce. Je me demande si je suis le seul. Je n'ai plus que de rares accès de travail corrects, et l'urgence du taf ne me motive même plus. Ça va finir par se voir. La prochaine fois que j'ai mon patron au téléphone, je lui lance un "j'en veut pu" style marmot de 3 ans qui fait grosse colère.
Sinon, spécial dédicace private-kiff pour le trésor public chéri.
Même tarif pour la vieille, qui a dépassé les bornes et qui n'est pas prête de me revoir. Tiens rien qu'en y réfléchissant je préfère encore mon impot.gouv.fr.

J'aime pas les dimanche soirs quand les bars ferment à minuit et qu'on voudrai encore s'ennuyer un peu devant un perroquet bien sucré. J'aime pas quand les potes foirent leur année. J'aime pas quand j'ai oublié de mettre mon rack alors que le pc est déjà allumé. J'aime pas finir un bon jeu (enfin, si on peut dire que Morrowind à une fin :/). J'aime pas me rendre compte que je lis jamais les posts avec des paroles de chanson.

How sweet to be an Idiot,
As harmless as a cloud,
Too small to hide the sun,
Almost poking fun
At the warm but insecure, untidy crowd.

How sweet to be an idiot,
And dip my brain in joy,
Children laughing at my back,
With no fear of attack,
As much retaliation as a toy.

How sweet to be an idiot. How sweet.

I tiptoed down the street,
Smiled at everyone I meet,
But suddently a scream
Smashes through my dream.
Fee fie foe fum.
I smell the blood of an asylum.
Hey you. You're such a pennant.
You got as much brain as a dead ant,
As much imagination as a carvan sign.
But I still love you. Still love you.

Oooh, how sweet to be an idiot.
How sweet. How sweet. How sweet.

Neil Innes - The Idiot Song
Monty Python's Live at the Hollywood Bowl

Voilà que ça commence bien cette histoire de semaine.
Je suis de nouveau un nain compris (/me smacks her) et je viens de recevoir mon 17" tout neuf tout beau qui envoie l'bois sec. Oui je faisait partie des vieux résistants fauchés avec leur 15" en 1024x768 (mais qui n'ont pas le dos détruit par les transports de lan).
Et youpi donc.

Depuis peu, je me remet de la musique sur les oreilles lorsque je sort. Une habitude que j'avais perdue depuis... pfouuu... lycée ? vache. Je m'en rendait pas compte. La flemme de se faire des cassettes, ou de réécouter toujours les même. Car je suis un anti-redondance fin lourd qui ne supporte pas réécouter deux fois la même chose à un intervalle trop proche (genre le demi-siècle). Je suis difficile, et en bon psychopathe, je me limite volontairement l'écoute d'un truc que j'adore par peur d'en être lassé. Ajoutez à ça une pincée de budget zik proche du zéro absolu, et vous obtenez un gugusse frustré qui n'écoute que certains albums rarement. Rah.
Bref voilà que je me motive pour reprendre une culture acoustique régulière. Et ça me fait du bien.
Exemple parfait tout à l'heure : Enrobé d'une veste bien chaude, les écouteurs calés dans les flaps, me voilà place de la cathédrale, l'agitation du lundi soir, la circulation, le vent froid qui te lacère les joues, mais je souris car pas un bruit. Mais de la musique. En fond, rue des cascades du père Tiersen, ce ciel bulbeux et gris qui fait ressortir les contrastes, tout ça est bien paisible, un tableau vivant, cette impression que le temps s'arrête pour soi mais pas pour les autres, en l'air l'architecture massive est penchée sur soi. Assurance, respiration, fraicheur, pour peu on s'attendrai à voir tomber les flocons, et là le bonheur terrestre serait ici.
En fait le top serait la même scène, mais seul, perché sur les remparts de St Malo, à regarder la marée monter, à écouter les vagues lècher les pierres, à sentir les embruns raboter toute cette crasse citadine.
Voilà je viens de me pourrir. J'ai envie de voir la mer.

[Update] Renseignements pris auprès de mon entourage, il semblerait qu'une quarantaine de cd soit un chiffre tout à fait raisonnable pour une liste de preferers. Je persiste à dire que je pourrai faire beaucoup mieux. Ça va s'arranger.

Je vous rapelle de bien oublier de voter sur le MMORPG, et de n'en parler à personne. N'hésitez pas à m'envoyer des mails d'insultes, des colis piégés pour me rappeller que le système est bien naze, inutile, et pas franchement intéressant. Glissez moi aléatoirement des neurotoxiques, par crainte que mon obstination soit sans limite, et des canettes de Schweppes, pour franchement me foutre les jetons. En l'absence de résultats, continuez, et joignez-y trois-quatre photos d'arbres mutilés, suivis d'extraits sonores de tourterelles en rut, que je finisse en crise d'épilepsie aigüe, et pour qu'enfin cesse ce blog pathétique.

Complément de post (oui ça me fait penser à trop de trucs pour faire un comment).
J'aime bien faire des bruits. C'est un fait depuis tout petit j'agrémente d'onomatopées tout ce qui passe à portée, et qui est susceptible de m'amuser plus si on rajoute un bruitage. Bon ça à l'air de rien mais 26 années d'entrainement ça permet de se forger des spécialités bien à soi, et connues des potos. Ça passe par la petite voix bizarre qui anime soudain un objet stupide, le panel de "shboing", "tougoudougoudou" et autres "shpaf" de dessins animés, les sirènes d'alarme de bagnole dans les couloirs à haute réverbération sonore, etc. Ça surprends les gens, ça les amuse, bref pour le cas pathologique classique du grand timide, ça lui permet de se démarquer et de se faire accepter rapidement sans se mettre trop longtemps en avant devant une assemblée. Tout le monde est content.
Seulement voilà quand les gens commencent à connaitre vos combines, les voilà tout content d'avoir une source gratuite et automatique de délire. Et ils ne se privent pas, pour leur plaisir momentané, de vous quémander un rire express en "eh vas-y fait-moi la petite voix", "eh vas-y fait-moi la sirène là, qu'on rigole", "eh vas-y fait-moi l'aspirateur avec un chat coincé dedans" ("euuh je veux bien mais quelles marques respectives ? calor, vorwerk, ou philips ? persan, siamois ou abyssin ?")
Bref voilà qu'en fait personne ne nous comprends, nous les grands comiques internationaux timides (oui oui Agapi tu m'as l'air d'une grande timide). Ils ne saisissent pas que tout l'intérêt du machin réside dans l'effet de surprise, qu'on se ravi de voir vos têtes amusément étonnées, et que si ya pas de plaisir dans l'un des deux camps, eh ben tout est vite gâché. Non, on ne sera pas drôle à la commande.
Merde quoi et puis le snobisme de l'artiste dans tout ça il est où ?
(tu veux que je te fasse la voix du snobisme dans mon cul ?)

Tiens ben paf, moi aussi je relève des coincidences si je veux. J'écris un post sur les bruitages, et hier soir, en sortant de Corto Maltese, le mécanisme s'est ébranlé avec l'aide du gars Manu.
Olivier, l'instigateur de la sortie, accro majeur à la BD en général, à Corto en particulier, se voit désigné juge et bourreau de l'adaptation en dessin animé, rares étant ceux de nous 8 ayant lu un album d'Hugo Pratt en entier (honte à nous, newbies impies). Apparemment, le rythme et le style sont très bien respectés, sauf à un détail : les doublages, qui selon lui manquent de crédibilité. Nous voilà partis, Benoît et moi, à se remémorer Raspoutine en mimant les détournements animaliers de son doubleur Patrik Bouchitey. Nos mouvements amples et désordonnés attirent Manu qui me lance un "eh il faut que je te fasse entendre ce à quoi je m'entraine en ce moment". Et le voilà qui me double parfaitement Pedro et Sancho des cités d'or. Soufflé que je suis. L'enfoiré, en plus j'essaye à mon tour (obligé je peux pas rester sans jouer moi aussi) et c'est même pas dur !! J'ajoute alors Pichu, et le cauchemar des restaurateurs s'emballe de nouveau : la Pasta Mano tombe en plein cataclyme sonore, à grand coups de "Tao ! Tao ! Attention !", "Eh Pedro tu crois qu'il y a de l'or dans ces pizzas ?", "Qu-qu-quoi ? De-de-lo-lo-l'or ?!", etc. Les serveuses ahuries n'osent plus débarrasser la table. On s'est même retapé à la bouche et en stéréo la totalité des musiques.
Sinon oui je pourrai vous parler du film en lui-même, qui a ennuyé la majorité des gens avec moi. Bah non désolé moi j'ai apprécié, une histoire confuse (pour peu qu'on ai pas lu l'album, car c'est la recopie exacte), des persos forts, une vraie ambiance décalée. Bon ok ça vaut pas un Miyazaki (Mononoké, Chihiro, ...), mais c'est pas pareil d'abord.

Vds paire de géniteurs en l'état, peu servi, autonomes et propres. Urgent, cause self-control en point de rupture. Faire offre en commentaire. Mise à prix 3 pim's orange.

En lisant les derniers posts de Mandarine, je me suis encore ébahi de la profondeur du trou puant dans lequel l'humanité civilisée est en train de plonger. Ça me fait ça à chaque fois que je constate que les gens au raisonnement sensible, développé et tendant vers une relative sagesse d'observation se retrouvent systématiquement dans le purin. Comment voulez-vous évoluer avec confiance en soi, quand la majorité de l'entourage est en dissonance ?
Attention, je veux dire par là que je ne considère pas quelqu'un comme étant "plus intelligent" qu'untel, je veux dire que cette intelligence se manifeste souvent à des moments inadaptés au milieu. Je ne crois pas qu'il existe réellement de gros connard stupide. Le plus con des cons auras toujours à un moment donné un soubresaut de partage et de compassion envers l'humain. Je suis sur que même mon pire ennemi (à savoir la souris sans molette de mon poste de travail) en est capable. Seulement, tous ces accès de lumière synaptique n'ont pas lieu au même instant t, ce qui malheureusement nous offre un spectacle de société navrant et déphasé. Pire encore, ils sont seulement étalés sur quelques minutes, le temps pour notre encéphale de se faire polluer le raisonnement par couillon qui vous grille une priorité.
On ne peut pas élever le niveau de conscience commune dans une athmosphère pareille, à moins de se faire illuminer par un guide, un guitar-hero, ou Georges Lucas. Voilà pourquoi les gourous on tant de succès, ils mettent toute leur communauté en résonnance, du coup tout les adeptes s'aiment entre eux, ils se ressemblent tous au même moment, il n'y a plus d'ennemi. Sauf que le gourou aussi a ses accès de démence, et j'aimerai alors être là pour me marrer lorsque tout le monde se tape sur la gueule.
Mais je m'égare, car n'est-ce pas là une certaine preuve naturelle que l'homme est en limite de cohérence sociale ? N'est-ce pas une tâche trop ardue que de vouloir la paix et la tolérance mondiale ? Ne serait-ce pas le moment opportunt pour se foutre à poil et retourner dans nos cavernes, loin de cette bonne blague qu'est le progrès ?
Halleluia richenou mes frères, je vous laisse méditer sur ces paroles. Et n'oubliez pas le guide m'sieur dames.

A chaque fois que je relis le post précédent, je le trouve de plus en plus ridicule. C'est comme ça je ne suis JAMAIS content de ce que j'écris. En fait faire un weblog est un défi personnel, car ça m'oblige a conserver une trace de mes torchons de raisonnements à 2 keus, que d'habitude je brûle sous 3 jours.
Plus athée que moi, ya pas, à part peut-être une brique ou une carotte râpée. Alors quand je fais le point sur ce que ressort de ce bouilli mental, j'en récupère une propagande digne du temple solaire. Au secours. En fait, je suis comme Thom Yorke (allez hop une fleur facile), que décris ainsi son bassiste (Colin Greenwood) dans une interview de je-sais-plus-où-mais-certainement-pas-dmc : "Thom ne cache jamais qu'il y a un gouffre entre ce qu'il essaye de dire et ce qu'il dit vraiment"

Week-end créatif, achetage de bloc dessin + feutre de r0XoR (pardon, Xonox, ça ne s'invente pas) et gribouillages pour se remettre en bras.
Je suis tellement en extase devant Eden et Blame, que j'en revient à pester sur le manque de choix qualitatif des trois pauvres librairies spécialisées de Nancy qui osent diffuser du Manga. Je feuillette trois fois chaque n°1 de toutes les séries que je vois, et je n'y trouve que du puéril, du cul-cul, du "rah putain c'est bien ça mais il faudrait plus de machin, moins de truc".
Ça m'obsède c't'histoire, à tel point que je me suis foutu en tête l'utopique objectif de dessiner moi-même ce que je voudrai trouver en rayon. Ben voyons, je débarque, je découvre un média trop tripant pour m'exprimer, et je fonce tête baissée. C'est tout moi ça, Patrik essaye le piano, la sculture, la guitare, la bombe de peinture, la basse, la photo, la programmation, ... Et au final on retrouve Patrik perdu au milieu de ses jouets sans trop savoir pourquoi il existe, ce qui lui plait vraiment.
Patrik est un inachevé perpétuel.

Bon, on rigole, on s'amuse, on discute de méta-trajectoires photoniques, mais le vrai danger n'est pas là. Comme vous pouvez le constater moyennement sur le dernier hubbleshot, je me suis fait couper les cheveux grave.
Moi les gens qui piquent des crises et qui dépriment après être passé chez le coiffeur-lumberjack, ça me fait rigoler en sourdine. Ya une classe d'objets que je n'ai pas dû approcher depuis 10 ans, ce sont les outils type brosse ou peigne. Hors de question pour moi de perdre du temps à entretenir des trucs que je voit jamais. Ah oui ya le miroir aussi, que j'ai pas dû approcher depuis longtemps.
Toujours est-il qu'ils vivent leur vie, moi la mienne, il y a partage de territoire, accords de non-aggression et traités aux shampoings (ahahahouhou stop please you're so fnu). Alors quand la chérie insiste pour qu'on n'aille pas "pour une fois" chez le old-man qui connais notre coupe depuis le CE1 (le type qui se contente de couper les cheveux trop longs, de manière assez rectiligne, sans rajouter de produit quelconque, sans poser de questions ni créer de fausse conversation, ce qui correspond à l'espace de décision-action que je laisse sur moi à cette profession), on se sent brusqué dans notre confortable automatisme.
Me voilà donc perché sur un fauteuil inconnu qui sent le neuf, et le miroir (argh !) en face de moi me renvoie les images de 2 personnes. L'une que je ne connais pas équipée d'un bruleur à cuir chevelu, et l'autre, que je ne connais pas non plus, emmitouflée dans une simili-camisole noire de cadavres capillaires.
- Tout de suite quand je vous ai vu rentrer je me suis dit que ça allait vous plaire, en plus c'est à la mode, c'est un peu le style de -nom inconnu-...
- mmmh pardon mais c'est qui ?
- Oh c'est le joueur de foot ...
- mmmh il est chargé votre tiroir stérilisateur là ?
- Oui mais attention n'approchez pas la tête trop prè... * GZZZRRGGMNMGBZZZT *

Bah ça lui plait (Elle), mais bon je préviens si je pique des crises et que je déprime, ça va me faire doucement rigoler au bout d'une corde.

Suivant l'exemple de sa copine et de son autre copine, cette fifille envisage de fermer son blog. Bah eh je juge pas, hein, c'est juste que chuis triste. Passke les fregeudeuche et les froulougrigri ben ça va être terminé, et puis snif quoi.
Alors pour la peine je rajoute en permanence le lien vers chez Mandarine, car plus je lis, plus je trouve qu'elle écrit avec justesse et justice, et que ses textes rendent tellement bien qu'on sait exactement ce qu'elle veut dire. Genre je m'exprime d'une façon trop fluide.
C'est pas le cas de tout le monde, hein grosse chips ?

Je tiens quand même à rectifier, autrement que par commentaire, l'abject accès de démence qui m'a fait marquer qu'Eledhwen arrêtait son blog. Oulah je lis vraiment ce que je veux moi... enfin eh je dis pas que je veux qu'elle arrête son blog hein... ne me faites pas dire ce que... non je... raaaah... *scroproutch* (bruit du massacré à coup de fourchettes pour lui piquer ses baskets).
Mignon tiens, ce referer "magasin de poupées en porcelaine a mulhouse". Gabu, tu ferai pas ça toi des fois ? >_< (aïeaïeaïepatapé)